L’entreprisevient de se doter d’une station d’épuration zéro rejet. Elle est le fruit d’investissements constants sur le site pour monter en qualité.
Cela pourrait paraître anecdotique, mais pour le site châtelleraudais de la Snecma, le projet est important. L’entreprise vient de mettre en service, en liaison directe avec les ateliers, une station d’épuration pour zéro rejet. Cette installation s’inscrit dans un politique de développement durable, mais également de réduction des risques. « En investissant, nous améliorons notre installation industrielle. C’est pour nous mieux maîtriser les risques, mais aussi plus de qualité », souligne Marie Field, directrice de l’établissement.
Réparer et entretenir
Snecma est une société du groupe aéronautique Safran, évoluant au sein de la division Maintenance et Réparations. Les 700 salariés, répartis en deux divisions, assurent la maintenance de moteurs militaires et réparent des pièces des moteurs civils et militaires. Ils travaillent ainsi sur des moteurs et des pièces pour le Rafale, le Mirage 2000 ou l’A400M (le nouvel avion de transport militaire conçu par Airbus), ainsi que le CFM56, un des moteurs civils les plus vendus au monde. Le site reçoit ainsi chaque année plus de 100 000 pièces de moteurs à traiter.
Chaque pièce passe notamment par l’atelier traitement de surface qui regroupe 50 salariés. Pour nettoyer, contrôler chaque pièce avant réparation, de nombreux produits chimiques sont utilisés. Désormais, ces eaux sont traitées directement en interne. Si auparavant 800 tonnes de déchets liquides étaient envoyées dans des centres de traitement spécialisés, le tonnage a été divisé par 10 grâce à cette nouvelle station. Des échantillons des 80 tonnes restantes sont également à l’étude pour voir si elles peuvent être revalorisées. Construit directement sur l’ancienne station, le nouveau site a été conçu pour permettre le retraitement de plus de produits qu’auparavant (eau de lavage des sols, de nettoyage des ateliers).
S’adapter pour plus de qualité
Etant en circuit fermé, 2 500 m3 d’eau seront aussi économisés chaque année. Ici, le proverbe « Mieux vaut prévenir que guérir » a été appliqué.
Retrouvez la suite de cet article dans votre hebdomadaire régional d’informations économiques Info-éco n°27 du 4 juillet 2014.
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