Alain Rousset est en marche

Ce week-end, Alain Rousset, tête de liste pour le parti socialiste (et le parti radical de gauche), et actuel président de la région Aquitaine était en campagne pour les régionales dans la Vienne.

Le candidat a souligné le dynamisme de Poitiers. Il s’est voulu rassurant sur la place de chacun dans la nouvelle région. « Ni le budget, ni le fonctionnement de la nouvelle région ne seront une annexe de Bordeaux. Nous devons fonctionner ensemble, il n’y aura pas d’arrière-pays. Chaque commune fait partie intégrante de cette région. Nous aiderons tous les territoires à se développer. » Sur la place de Poitiers, il n’a pas d’inquiétudes. « Une chose m’a été demandée et je le ferais, c’est d’aider Poitiers à développer ses start-up, l’emploi du futur, le tout adossé à l’université. »

L’accompagnement des entreprises est au centre de ses préoccupations. « L’objectif est de devenir la première région en terme de créations d’entreprises. C’est elles qui font l’emploi et c’est l’une de nos priorités. » Il mise notamment sur l’innovation. « En soutenant la recherche et le développement, les mises en relations avec les laboratoires, nous favorisons les dépôts de brevets et les créations d’emplois. En finançant une partie de la R&D de Safran, je lui soumet une liste d’entreprises régionales. Celles-ci sont également accompagnées pour monter en compétences et se diversifier. Tout le tissu en profite. » Les différents fonds régionaux fusionneront, dont un des plus importants, celui dédié au renforcement des fonds propres sera doté d’environ 100 M€. Il évoque aussi la démarche « usine du futur », l’amélioration des conditions de travail, la robotisation … « En soutenant l’aéronautique ou toute entreprise de production, il faut savoir qu’un emploi créé, c’est quatre postes assurés dans la société. » Alain Rousset en profite pour envoyer de petites piques à Virginie Calmels, candidate des Républicains. « J’ai créé des emploi, plutôt que produit des licenciements et je n’ai pas besoin d’aller chez Ruquier pour le dire. »

Il souhaite mettre l’accent sur la formation des salariés comme le parcours des jeunes. « Nous avons par exemple le pôle formation cuir et luxe avec l’Afpa du Limousin, un lycée en Haute-Vienne, l’entreprise Hermès en Charente. C’est cette dynamique qu’il faut reproduire. » Harmonisation des politiques, maintien de la proximité, prévention de l’échec scolaire, lutte contre le chômage de longue durée … « C’est un travail colossal qui nous attend. »

M. W.