A 38 ans, Stéphane Martel s’est imposé dans l’immobilier de Charente-Maritime. Il s’intéresse aussi au golf. Il va racheter le terrain de Marsilly.
Le 27 novembre, Stéphane Martel inaugurait les locaux de Kefren investissement, la holding qu’il a créée pour chapeauter les … 18 entreprises qu’il a montées seul ou avec des partenaires.
Sur la totalité, six lui appartiennent à 100 %, dont Kefren. Promotion, lotissement, marchand de bien, location, il est présent dans toutes les branches de l’immobilier. En 15 ans, ce natif de Châtelaillon-Plage s’est bâti un empire qu’il compte encore étendre. Passionné de golf (il joue deux fois par semaine), il s’intéresse à ce milieu. Il possède déjà 50 % des parts du parcours de La Jarne et va s’adjuger à 100 % celui de Marsilly dans les semaines à venir. Il tient son plan de financement. Il ne manque que les dernières signatures.
Débuts par hasard
Que de chemin parcouru depuis l’ouverture de sa toute première agence immobilière, en juillet 2000, alors qu’il n’avait que 4 000 euros en poche. D’autant que sa carrière a commencé un peu par hasard. « Un soir un copain m’a proposé de créer une agence immobilière, se souvient-il. J’ai dit oui. J’ai fini mes études en juin (il est titulaire d’une maîtrise de droit public, ndlr) et en juillet nous ouvrions Imap immobilier à Angoulins. Mais j’ai été appelé sous les drapeaux en septembre. J’ai dû m’inscrire à l’université pour rester à l’agence. C’était la dernière année de conscription. »
Bon sens
La suite lui a donné raison. Imap marche bien, Stéphane Martel investit et crée en 2004 une holding, avec deux associés, pour chapeauter sa constellation naissante, Kefren, en référence à la pyramide d’Égypte. Finalement il rachète 100 % des parts de la holding en 2009 et continue son développement. Aujourd’hui il génère un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, avec ses 42 employés. Au fil du temps, il a aussi su conserver ses collaborateurs et sa philosophie de travail. « J’aborde chaque programme immobilier en me posant une question simple, explique t-il. Est-ce que je voudrais vivre dans ce logement ? Ensuite je veux que chaque nouvelle construction soit la vitrine du prochain chantier. Cela me paraît du bon sens. Du marketing de bon sens, de la construction de bon sens. Avec le bon sens, cela va toujours mieux. » Un principe qu’il enseigne à ses deux enfants.
Olivier Guérin