Cheffe de cabinet, Sonia Sourice travaille depuis près de 15 ans aux côtés de Bruno Belin, président du Département de la Vienne. Discrète, mais exigeante, elle veille.
Dans la garde rapprochée de Bruno Belin, le président du Département de la Vienne peut compter sur Sonia Sourice, sa cheffe du cabinet. Ce poste est un maillon essentiel entre l’exécutif et l’administratif du conseil départemental. Depuis un an et demi, elle s’emploie à coordonner l’emploi du temps du président, gérer les permanences, superviser les courriers, suivre les dossiers … « Il n’y a pas une journée qui se ressemble, c’est cela qui est intéressant à ce poste. »
Cette Deux-sèvrienne, née à Bressuire, a fait toute sa scolarité sur place. Quand vient le temps des études supérieures, elle se dirige vers un Deug de géographie, à l’université de Poitiers. « Je me suis vite aperçue que ça ne me correspondait pas. » Elle entame alors un BTS assistante de direction en alternance à la Maison de la formation. La partie stage se déroule à la mairie de Loudun. « Depuis, je n’ai pas quitté la fonction publique. » Elle commence à l’état civil, pendant un an. Puis poursuit durant 7 ans, au service Pays d’accueil. Elle s’occupe alors de la réservation des groupes, de l’organisation de circuits, de voyages organisés. « Nous allions de la conception jusqu’à l’accompagnement du groupe. C’est là-bas que je me suis vraiment formée au secrétariat. »
Elle intègre ensuite la communauté de communes du Pays Loudunais, comme secrétaire de direction et collaboratrice d’élus. En 2009, elle devient directrice du cabinet de Bruno Belin, alors président de la collectivité. « Nous travaillons depuis près de 15 ans ensemble. Nous avons une bonne entente et une vraie qualité de travail. Après avec lui, je savais à quoi m’attendre … Une idée, un projet nouveau par jour, ça n’attend pas. Etre dynamique, c’est tout le temps, on ne s’ennuie pas. » C’est donc presque naturellement qu’elle est devenue à l’élection du conseil départemental, cheffe de cabinet. « Je connais le fonctionnement du président. Ce qu’il me fallait apprendre c’était celui du département. Bruno Belin étant auparavant 1er vice-président, ce n’était donc pas non plus une institution inconnue. » Au cabinet, elle chapeaute 35 agents (secrétariat, mais aussi l’accueil, la restauration, le courrier, les antennes de Chauvigny et Châtellerault …). « Il y a une belle équipe en place, qui fonctionne bien. J’ai ajouté ma petite touche. J’estime être ouverte et simple, mais je suis exigeante. » Son poste est « une belle aventure », parti « d’une belle rencontre ». « Je ne me lasse pas de mon travail. Il y a toujours de nouvelles choses à apprendre, de nouvelles personnes à rencontrer. Les échanges sont permanents, surtout avec le président. Les discussions sont simples avec lui et les beaux projets ne manquent pas. »
Elle suit Bruno Belin aux réunions, dans ses déplacements, à la rencontre des partenaires. « Il y a une telle variété de projets. J’adore ce que je fais, même si parfois c’est un peu compliqué de tout concilier. » Cette maman solo a deux filles de 18 et 14 ans. Et pour s’échapper un peu de ce travail prenant, elle s’est investie dans trois associations. « C’est ma respiration. » Elle participe ainsi à la gestion du théâtre de la Montjoie, de Monts-sur-Guesnes. Elle s’investit aussi dans les Journées de l’Histoire. L’association organise des classes d’histoire, le Salon du livre d’histoire le 11 novembre et un temps fort en mars. Sonia Sourice est également partie prenante dans le jumelage avec le Burkina Faso et Haïti. « L’association Vienne Haïti Solidarité me tient vraiment à cœur. »
M. W.