Le Carrefour des métiers de bouche séduit

Curieux, jeunes, étudiants, familles, professionnels, 27 800 visiteurs se sont retrouvés au 13e Carrefour des métiers de bouche et de la gastronomie, du 1er au 4 octobre, au parc des expositions à Niort.

« Nous avons eu une belle fréquentation, surtout le dimanche, remarque Claude Guignard, président du Carrefour. Et une belle participation des professionnels, qui étaient au rendez-vous, comme des jeunes qui sont venus montrer leurs savoir-faire. » Ayant lieu tous les deux ans, il est important pour les entreprises locales d’être présentes. Les minoteries Bellot, basées à St-Martin-de-St-Maixent étaient là en voisines. « Nous avons nos racines en Poitou-Charentes, il est normal de participer à ce type d’événements, souligne Louis-Marie Bellot, directeur général de l’entreprise. C’est important de montrer et d’illustrer toute la filière régionale dont nous faisons partie. Nos clients passent nous voir pour partager un moment différent d’un simple rendez-vous purement commercial. Il y a aussi nos prospects. Hors du fournil, nous pouvons leur faire une présentation différente. Des propositions de snacking sont montrées. C’est ainsi apporter des idées à nos boulangers, les aider à se diversifier. Ils peuvent déguster, prendre des conseils, échanger. »

Du côté d’Etalmobil, fabricant de véhicules-magasins basé à Châtillon-sur-Thouet, c’est un plus pour la visibilité. « Nous montrons notre présence régionale et notre qualité, explique Bernard Caron, directeur commercial. Les gens viennent sur le salon confirmer une commande ou se renseigner pour un projet. Nous leur présentons notre façon de travailler, notre expérience. C’est un autre façon de voir le client ou de refaire le point après une livraison. »

Rodolphe Neaud, gérant de Melle et une pâte est ravi de sa première participation. « J’ai créé mon entreprise de fabrication de pâtes artisanales il y a un an. C’est mon premier salon. Ce qui m’intéressait, c’était de pouvoir faire découvrir mon produit à la fois à des particuliers et des professionnels, ainsi qu’aux collectivités. J’ai pu prendre beaucoup de contacts, expliquer ma démarche de travailler avec le local. C’est très positif. »

M. W.

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