Le 12 décembre marquera le début des nouvelles formations dispensées par la Fabrique du numérique. Pour cela, 4 acteurs se sont alliés : le SPN, les Petits Débrouillards, l’IUT Poitiers-Châtellerault-Niort et l’Ecole de la 2e Chance.
Le 12 décembre marquera le début des nouvelles formations dispensées par la Fabrique du numérique. 40 élèves débuteront six mois d’intervention (30h/semaine), suivis par trois de stage en entreprise. Les étudiants ont le choix entre trois cursus : gestionnaire de réseaux et parcs informatiques, gestionnaire de contenus et communautés, développeur webmaster ; et deux campus : Niort (centre du Guesclin) et Poitiers (Cobalt). « Nous nous adressons à des personnes sorties du système scolaire qui veulent ensuite reprendre des études, des demandeurs d’emploi ou en reconversion professionnelle », explique Arnaud Lissajoux, chargé de projet pour le campus de Poitiers. Du côté des entreprises, c’est l’opportunité de répondre localement à leurs besoins de recrutement.
Pour construire cette offre, quatre acteurs se sont alliés : le SPN (le réseau des professionnels du numérique), les Petits Débrouillards, l’IUT Poitiers-Châtellerault-Niort et l’Ecole de la 2e Chance Vienne et Deux-Sèvres. « Cette offre n’existait pas en région. »
Le projet a été labellisé par l’Etat Grande école du numérique, dans le cadre du plan 500 000 formations et est soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine. « Nous avons ajouté et assemblé nos savoir-faire. Le numérique est un secteur où les évolutions vont très vite. Nous devons en réalité leur apprendre à apprendre, souligne Eric Meunier, directeur de l’E2C. Nous leur apporterons des bases sur des outils numériques, mais aussi du français, des ateliers d’écriture, des ateliers d’expression, des techniques de gestion de projets, apprendre à oser, construire une méthode scientifique … Tout cela sera mis en pratique sur un vrai projet numérique* pour ancrer les apprentissages car nous voulons aussi qu’ils apprennent en faisant. C’est éprouver le travail en équipe, le management de projet, le respect des délais, cibler un besoin … L’enjeu n’est pas d’en faire des professionnels, mais que beaucoup retrouvent le goût de la formation ou un emploi. » La pédagogie a ainsi été revue avec des classes inversées, des conférences, de l’auto-formation avec Open Class Room … « Nous sommes là aussi pour faire de la mise en réseau, pour conforter le rayonnement d’un nouvel écosystème local. »
M. W.
*Des associations de moins de 20 salariés peuvent encore soumettre leur projet avant fin novembre dans le cadre d’un appel à projet numérique d’utilité sociale. Infos sur : www.fabdunumerique.fr.