Medef 17 : « Nous sommes dans une dynamique de croissance »

François Papin, directeur de l’usine Alstom d’Aytré et président du syndicat de patrons depuis juillet 2015, ainsi que Martial Pesant, délégué général du Medef 17, dressent le bilan du syndicat un an et demi après leur prise se fonction.

Info-éco / Comment se porte le Medef de Charente-Maritime ?

François Papin / Nous sommes dans une dynamique de croissance. Nous étions 37 adhérents il y a un an, nous sommes 150 aujourd’hui et nous représentons environ 25  000  salariés. Parmi ces 150  adhérents, il y a 95% de TPE/PME, quelques représentants d’ETI et de grands groupes.

Info-éco / Le syndicat semble renaître de ses cendres …

François Papin / Oui. il n’y avait plus d’appel à cotisation et le mouvement était miné par des querelles intestines entre branches. On a aplani tout ça en composant un nouveau conseil d’administration, avec des anciens et des nouveaux.

Info-éco / Quel est le chantier pour 2017 ?

François Papin / Il faut être représentatif. Au bout d’un an, on a une base qui nous permet de revendiquer qu’on soit présent et que l’on devienne incontournable. En 2017, à nous de faire que l’on puisse prendre la parole pour représenter les entreprises auprès des politiques, des élus locaux et des représentants de l’État. Cela passera par une meilleure représentation dans les instances paritaires, URSSAF, CPAM, Prud’hommes, etc.

Info-éco / Le MEDEF est-il prêt ?

Martial Pesant / Une sélection est en cours pour voir qui siégeait, si c’étaient des retraités ou des actifs et qui siégera, tout en veillant à la parité. Ces patrons pourront faire remonter la voix des entreprises auprès de ces instances comme nous le faisons auprès des élus.

Info-éco / Quelles autres actions menez-vous auprès de vos adhérents ?

Martial Pesant / Nous mettons à disposition de nos adhérents des services autour du droit social, du financement des entreprises, en partenariat avec le Medef des Deux-Sèvres, qui est mieux structuré que nous. Nous organisons aussi des formations. Enfin, nous essayons aussi de se connaître les uns les autres. Nous tissons un réseau pour rompre l’isolement des patrons.

O. G.