Depuis le mois de septembre, la toute jeune société rochelaise Windwest commercialise son système de désinfection naturelle de l’eau.
Baptisée Olimpe dans sa version pensée pour les marchands de piscines et Olimpe-agri pour l’élevage (porcs, volailles, bovidés …), cette solution intéresse un très vaste potentiel de clientèle. Et la concurrence quasiment inexistante. Pourtant la technologie est connue depuis longtemps. « Ce traitement de l’eau repose sur l’électrolyse, explique le fondateur de Windwest, Stéphane Leyssale. On installe sur le circuit d’eau un coffret électrique qui pilote une cellule d’électrolyse dans laquelle est créé un champ magnétique et électrique qui agit sur les sels minéraux naturellement présents dans l’eau. Cela détruit les bactéries et les virus. Pour un effet optimum il faut rajouter un peu de sel, 0,5 gramme par litre pour une piscine et 0,1 ou 0,2 gramme pour l’élevage. Parfois il n’y a même pas besoin d’en rajouter. » Pour les piscines cela crée une eau douce qui limite la corrosion et les risques d’allergie et qui n’a pas besoin d’ajout de chlore, vu qu’il n’y a plus de bactéries. Pour l’élevage c’est encore mieux puisqu’il n’y a plus besoin de traiter l’eau aux médicaments, ce qui répond directement aux attentes des consommateurs.
Et pour l’homme ?
« Les éleveurs ont également constaté que les animaux sont en meilleure santé et qu’ils consomment plus d’eau, preuve qu’elle leur plaît plus. Du coup ils se développent plus vite. » Et en plus, l’élimination des bactéries empêche la formation de dépôt à l’intérieur des tuyaux pouvant boucher le système. Pour autant le phénomène n’est pas permanent. « Dans le cas d’une eau courante, comme dans l’élevage, l’eau reste désinfectée pendant environ 24 heures puis retourne à l’état naturel » précise le chef d’entreprise de 49 ans, qui n’a pas inventé le procédé. Il s’agit d’un transfert de propriété de la technologie depuis la société vendéenne Cabl’inov.
Face aux avantages que présente cette technologie, on se prend à rêver de ce dispositif pour l’homme. « Nous sommes en train de faire des tests, on espère être prêt d’ici la fin de l’année. Mais cela ne concernera que les établissements publics comme les hôpitaux ou les campings, mais pas le réseau d’eau public. Les volumes à traiter sont beaucoup trop importants », prévient-il. Ou alors, il faudra installer le système sur le réseau de sa propre maison. Peut-être …
O. G.