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Sébastien Guérin, un sponsor qui s’implique

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Sébastien Guérin, un sponsor qui s’implique

Sébastien Guérin est le dirigeant de cinq sociétés de motos et accessoires sur 3 500 m² situées
sur la zone des Montgorges (face à l’aéroport) à Poitiers. Sponsor maillot, engagé dans le conseil d’administration, il fait partie des partenaires historiques du PB86.

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Sébastien Guérin est le dirigeant de cinq sociétés de motos et accessoires sur 3 500 m² situées sur la zone des Montgorges (face à l’aéroport) à Poitiers. Sponsor maillot, engagé dans le conseil d’administration, il fait partie des partenaires historiques du PB86.

Info-éco / Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Sébastien Guérin / Je suis PDG de cinq sociétés de vente de motos et accessoires (Espace moto, Ma86, Vi86, Yam86 et la SAS Sébastien G) avec entre autre la marque BMW qui apparaît sur les maillots car historiquement la marque est assez présente dans tous les sports. On sponsorise aussi une écurie de course moto et là c’est Yamaha, toujours pour des raisons un peu historiques.

Info-éco / Quand et comment rencontrez-vous le PB86 ?

S. G. / Il y a une dizaine d’années. Ma fille a commencé le basket à Vouneuil-Sous-Biard et j’allais la voir autant que possible. Un ami m’a invité à un match dans la nouvelle salle de Saint-Eloi. L’ambiance m’a plu. J’ai commencé par une loge quatre places et nous suivions tous les matches en famille. Je dirigeais alors plusieurs magasins Leader Price et j’ai obtenu un budget national pour être sponsor maillots. La passion est née.

Info-éco / Que gagnez-vous dans ce réseau de partenaires ?

S. G. / Je ne suis pas spécialement un homme de réseau. Avec le Club Affaires du PB86, dans un climat sympa et dans un cadre plus informel, on parle de basket et de fil en aiguille on discute affaires. Ça n’est pas un réseau politisé et je trouve que c’est important pour un commerçant de ne pas se ranger dans un cadre figé politiquement. Ici on est en terrain neutre ! Si je parle uniquement d’argent, ça me coûte plus que ce que je gagne. Mais je pense que c’est le rôle d’un chef d’entreprise de s’engager et de participer à la collectivité. Il ne doit pas uniquement avoir des objectifs financiers. Il y a évidemment un gain de visibilité et de notoriété important. Les rencontres sont l’occasion de croiser d’autres chefs d’entreprise, mais aussi des élus et parfois de faire passer des messages.

Info-éco / Comment vivez-vous les matchs en général et la saison en particulier du PB86 ?

S. G. / Je ne suis pas de ceux qui pleurent, que l’on gagne ou que l’on perde. Encore moins celui qui va insulter les entraîneurs ou les joueurs quand ils jouent mal. Je leur dirais peut-être mon avis, mais j’estime que chacun connaît son travail. Je relativise. Ça n’est finalement que du sport même si bien sûr je suis heureux quand ils gagnent. Je dis toujours que dans chaque saison il y a un match où je m’ennuie et me demande ce que je fais là. Ça n’est pas arrivé cette année !

Info-éco / Vous siégez au conseil d’administration. C’est un engagement supplémentaire. Qu’est ce que vous souhaitez apporter au club ?

S. G. / Mon expertise et mon soutien. Promouvoir le club aussi en amenant d’autres partenaires potentiels. Des nouvelles idées aussi. J’ai participé à la mise en place du loto. Je veux aussi apporter mon regard sur l’alliance entre un projet associatif et sportif et les affaires. J’ai 47 ans et je suis passé de la grande distribution à la moto et ses équipements. Comme commerçant, je pense que le client doit être une obsession, dans l’accueil, l’approche et le service qu’on lui rend. C’est pareil avec les partenaires. Il faut les suivre et les entendre.

Propos recueillis par M. N.

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