Véronique Massonneau est candidate aux élections législatives sous l’étiquette du Parti écologiste (soutenue par le parti socialiste) sur la circonscription 4 de la Vienne.
Présentation. J’ai 58 ans, je suis mariée et j’ai un enfant. Je suis députée de la circonscription depuis cinq ans. C’est mon premier mandat. Auparavant j’avais déjà été élue de ma commune en 2001 pendant 18 mois, et je me suis présentée à plusieurs élections auparavant, faisant partie d’Europe Ecologie Les Verts qui a mis en place depuis longtemps la parité. Je suis belge, arrivée en France à l’âge de 23 ans. J’ai un passé de militante et d’engagée associatif notamment dans le domaine du sport. Je n’ai jamais pu exercer mon métier d’institutrice car mon diplôme n’est pas reconnu en France alors j’ai fait de la vente et travaillé à la Caisse d’Epargne où mon engagement syndical s’est ensuite reporté sur mon engagement politique.
Economie. Je suis très liée à ce territoire. Je connaissais peut-être mal le tissu économique avant ce premier mandat mais, j’ai appris à connaître les commerçants, artisans et industriels. J’ai toujours eu à l’esprit de les défendre et de faire le lien avec les ministères pour avoir des informations précises ou voter les lois qui les aident.
Dans l’industrie locale, les chefs d’entreprise ont été très intelligents en anticipant des évolutions par la diversification des productions, créant des emplois et incitant la recherche et le développement. Et puis je suis écologiste. Il y a encore beaucoup à faire dans le domaine de la transition écologique. J’espère que c’est la prochaine révolution industrielle et que le Châtelleraudais va prendre sa part avec la création d’emplois non délocalisables.
Projets de lois. Il sera sur l’apprentissage. La législation est trop lourde, surtout pour les jeunes de moins de 18 ans. Leur statut ne peut évidemment pas être le même que celui des adultes mais la loi est parfois bavarde. Nous avons sans doute voulu bien faire en protégeant les jeunes mais aujourd’hui la distance est trop grande avec la réalité du terrain. Il faut au moins que les jeunes puissent tester leurs outils de travail. Je veux desserrer l’étau de la loi en lien avec les acteurs locaux, l’expertise des chambres consulaires et les professionnels.
Suppléant : Pierre Lantier
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