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Gardrat, le fleuron discret du vin charentais-maritime

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Gardrat, le fleuron discret du vin charentais-maritime

Le Domaine Gardrat, à Cozes, a décroché une énième médaille au concours général agricole cette année. En 2019, tout le domaine passera en bio.

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Le Domaine Gardrat, à Cozes, a décroché une énième médaille au concours général agricole cette année. En 2019, tout le domaine passera en bio.

Avec plus de cinquante médailles décrochées au concours général agricole du Salon de l’agriculture de Paris depuis 1996, dont la dernière cette année, en argent pour son rosé, le Domaine Gardrat est la plus récompensée des exploitations viticoles charentaises-maritimes. Lionel Gardrat, 43 ans, cinquième génération depuis 1894, pourrait s’en targuer. A la tête du domaine depuis 1995, c’est sa réussite. Mais non. Même s’il est très heureux de ses distinctions, il les relativise. « Un concours, c’est l’avis d’une personne à un instant T. Ce n’est pas une vérité indiscutable. D’ailleurs, les récompenses ne sont pas toutes mises en avant sur les bouteilles. J’y participe surtout pour me situer par rapport aux autres et pour suivre l’évolution des goûts. Ca permet de voir les tendances. Car par exemple, on ne fait plus le rosé comme il y a 20 ans. Aujourd’hui, il est plus clair. »

Du cognac au vin

A la tête des 45 hectares de vignes autour de Cozes, non loin de Royan, Lionel Gardrat a achevé la reconversion du domaine, commencée par son père. Alors que ses aïeux ne cultivaient que l’Ugni-blanc pour produire du cognac, son père a commencé à faire du pineau en 1977, puis du vin rouge à partir de 1986. A son arrivée en 1995, Lionel Gardrat a poursuivi le mouvement avec du vin blanc et du rosé. Aujourd’hui il commercialise environ 300  000  bouteilles de vin par an — sans doute la plus importante production du département —, soit 95 % de la récolte. Seuls 5 % sont encore consacrés au cognac.

Tout en bio en 2019

Ce n’est pas fini. Le quadragénaire prépare une nouvelle « révolution », le basculement de tout le domaine en bio. « Avec mes cinq salariés, nous avons entamé la conversion l’an dernier. En 2019, toute la récolte sera certifiée bio. Quel bonheur de ne plus balancer n’importe quoi dans le sol », s’exclame le dirigeant formé à la viticulture à Mortagne-Saint-Emilion. Cela devrait concourir à améliorer encore l’image de l’IGP (Indication géographique protégée) Vin de pays charentais, qui n’a pas encore une grande image. « Surtout auprès des Charentais-maritimes, relève Lionel Gardrat. Les touristes sont moins durs. » Malgré cela, il écoule toute sa production via la grande distribution (40 %), la vente directe en propriété (40 %), les grossistes (15 %) et l’export (5  %).

O. G.

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