Les deux chambres de commerce et d’industrie de La Rochelle et Rochefort-Saintonge fusionneront progressivement d’ici 2021.
Les chambres de commerce et d’industrie de La Rochelle et de Rochefort-Saintonge fusionneront bien, comme s’y étaient engagés les deux présidents en exercice lors de leur campagne électorale en 2016. D’ici 2021, la CCI de Charente-Maritime verra le jour. « La méthode pour y parvenir a été votée à l’unanimité lors de l’assemblée générale qui s’est tenue fin juillet », a expliqué Hervé Fauchet, président de la CCI de Rochefort-Saintonge lors de la signature commune de cet accord de méthode, le 19 septembre à la Corderie royale. Dans un premier temps les deux chambres seront dissolues puis la nouvelle entité sera créée. Ainsi structuré, « nous aurons plus de poids à la CCI Nouvelle-Aquitaine, où nous serons la seconde CCI la plus importante après Bordeaux, même si nous nous concertons toujours avant d’y aller » a indiqué Thierry Hautier, son homologue rochelais.
Aucun licenciement
Les deux chambres emploient à elles deux une centaine de personnes, mais ce chiffre s’élève à un millier en prenant en compte l’aéroport et l’école supérieure de commerce ainsi que le centre de formation Cipecma, tous trois gérés par la CCI de La Rochelle. Elles fédèrent environ 30 000 entreprises.
« Il n’y aura aucun licenciement sec, seulement des départs naturels, a repris le patron des transports Hautier. Au niveau des ressources et des compétences, il n’y aura pas d’embauche sans concertation et au contraire une mutualisation des services. Les services d’étude et d’information économique travaillent déjà ensemble. D’ici début 2018, le service comptabilité sera aussi commun. » Cependant cette organisation ne devrait pas générer beaucoup d’économies, de l’aveu même des présidents. « Il y en aura sur certains postes, mais la future CCI comportera environ une centaine de salariés et puis le département est très long. Il faudra toujours des antennes locales », a détaillé Hervé Fauchet. En attendant il reste encore un point à trancher : le site du futur siège social.
O. G.