Connect with us

Lisea à l’écoute des nuisances sonores

lisea lgv

Actualité

Lisea à l’écoute des nuisances sonores

Lisea mène une campagne de mesures des nuisances sonores sur la ligne.

lisea lgv

Lisea mène une campagne de mesures des nuisances sonores sur la ligne.

En parallèle des collectifs d’habitants qui se montent et des prochaines manifestations (dont le 7 octobre au lieu-dit le Cossy à Fontaine-le-Comte) contre les nuisances dues à la LGV, le directeur Environnement et Développement durable de Lisea, Thierry Charlemagne est venu rappeler les actions mises en place par le concessionnaire de la ligne Tours-Bordeaux. « Dès la mise en service de la LGV, nous avons expliqué que des campagnes de mesures sonores seront effectuées. Cela fait partie de notre contrat et nous avons souhaité l’anticiper. »

En se basant sur une modélisation des nuisances sonores réalisée avant les travaux, 100 points de mesures ont été identifiés pour confronter la théorie à la réalité. « Cette modélisation prend en compte un trafic deux fois plus important et les rames les plus bruyantes. Nous allons donc comparer ce bruit théorique aux bruits réels grâce à ces mesures factuelles. » En plus des 100 points déjà inscrits, Lisea a travaillé avec les 113  communes de la ligne pour que l’ensemble des sites les plus sensibles soient pris en compte. Au total, ce sont donc 250 mesures sonores qui seront effectuées le long des 300  km de tracé. Le Cerema, bureau d’études public et indépendant est chargé de la campagne. En Vienne, elle a commencé à Scorbé-Clairvaux, le 27 septembre. 60 points ont été identifiés sur 15 communes. Des réunions de restitution seront organisées par la suite.

Il s’agit de placer un micro à 2  mètres de hauteur sur la façade de l’habitation la plus exposée et de réaliser une écoute pendant 24  heures. « Pour respecter la réglementation, nous devons avoir un bruit moyen inférieur à 60 db en journée et 55 db la nuit (entre 22h et 6h). D’après nos modèles, la ligne respecte cette limite, nous allons le vérifier. Si ce n’est pas le cas, c’est une erreur de notre part et de nouvelles études seront demandées pour enclencher ensuite des travaux. » Sous-entendu, Lisea ne pourra rien faire si les mesures sont en dessous de cette référence. « Nous respectons le cadre que la loi nous impose, c’est une question d’équité sur le territoire. »

Sur les vibrations, une étude a également été demandée par Lisea. Réalisée par le Cerema, les résultats sont attendus pour mars 2018.

M. W.

Continue Reading

Plus dans Actualité

Populaire en ce moment

En haut