A L’Houmeau, près de La Rochelle, Histoire de cabanes construit des cabanes en bois qui séduisent les particuliers comme les gérants de camping et de chambres d’hôtes.
L’idée de créer l’entreprise Histoire de cabanes est née du besoin d’avoir une chambre en plus dans son jardin. François Taconnet a donc quitté le nautisme en 2006 pour se lancer dans la construction de cabanes en bois. Mais pas seulement la cabane que l’on occupe en été. « Au fil du temps, les demandes des clients ont été plus poussées. Les cabanes qui sortent des locaux de l’entreprise, à L’Houmeau, sont isolées et comportent une kitchenette, douche, toilettes et l’électricité bien sûr », liste Adrien Noé, menuisier depuis trois ans au sein de la société. Un cahier des charges qui séduit de plus en plus de professionnels de l’hôtellerie de plein air, de loueurs de gîtes ou de chambres d’hôtes et même des colonies de vacances.
A tel point qu’ils représentent environ la moitié de la clientèle de la PME (l’autre moitié est composée de particuliers, NDLR), qui emploie trois personnes et qui a recourt à des CDD quand il y a besoin. « Lorsque l’on va sur des salons, on remarque qu’on n’a pas vraiment de concurrence directe, relève Adrien Noé. Il y a d’autres constructeurs de cabanes, mais elles sont soit pensées uniquement pour l’été ou bien elles sont insolites ou plus lourdes. Les nôtres ne pèsent que 2,3 tonnes. »
« Cabanes en cavale »
Larges de trois mètres et longues de six maximum, les cabanes peuvent être soit fixes soit mobiles. Elles sont alors construites sur des remorques et baptisées « Cabanes en cavale ». Leur adjoindre une extension pour porter la surface totale à 25 m2 est également possible. Mais toutes présentent la même qualité de matériaux : « Parement intérieur en peuplier du Marais poitevin, plancher en chêne massif de Dordogne et toiture (en bardeaux, des « tuiles » en bois) et bardage extérieur en cèdre rouge du Canada, qui est imputrescible, mais qu’on ne trouve pas en France », explique Adrien Noé. Tout est fait maison et livré en quelques mois. Il faut compter entre 13 000 et 30 000 euros la cabane selon la taille et l’équipement intérieur, qui est, bien entendu, totalement modulable. Ce marché est en plein essor, de plus en plus de personnes y ayant recours pour rajouter une pièce supplémentaire sans un long chantier ni autorisation particulière.
O. G.