A partir de ce jeudi 1er mars, UberEats lance son application à Poitiers et ambitionne de révolutionner le mode de consommation des Pictaviens. Les meilleures tables du centre-ville désormais livrées à vélo en moins de 30 minutes.
Depuis son lancement à Paris en 2016, l’uberisation de la livraison de plats cuisinés ne cesse de croître en France. D’abord dans les grandes villes et depuis ce 1er mars à Poitiers qui devient la 27e ville d’implantation d’UberEats.
Petite sœur d’Uber, UberEats est une plateforme de livraison à vélo de repas préparés par des restaurateurs locaux (La Petite Roquette, Mamma Mia, Le Comptoir à Moustache ou encore le Rooftop). « Dès 11h, ce matin, 15 restaurants du centre et 30 coursiers seront prêts à arpenter les rues du centre-ville et au-delà pour assurer une livraison en moins de 30 minutes. A la différence de nos concurrents (notamment Deliveroo qui a ouvert il y a quelques semaines sur la ville), nous intervenons dans un périmètre plus large, jusqu’à 7 km. Nous atteignons presque Buxerolles », présente Julien Proust, directeur UberEats pour l’Ouest de la France et ancien Pictavien.
Un modèle économique bien rôdé
« Lorsque j’étais étudiant à Poitiers, de nombreuses fois, j’aurais aimé être livré à mon domicile. Aujourd’hui, nous offrons cette possibilité, mais également le moyen de gagner de l’argent. Nos coursiers sont tous auto-entrepreneurs, ils travaillent le nombre d’heures qu’ils souhaitent et sont rémunérés à la course chaque semaine. Ils ne circulent qu’en vélo non électrique, c’est meilleur pour l’environnement et bon pour la forme ! » En moyenne la course varie entre 4 et 7 €, mais en cas de forte demande, un système de prime est mis en place pour inciter les coursiers à prendre les commandes.
Pour le restaurateur, le service correspond en moyenne à 30 % de la commande. « Ce qui est très intéressant et beaucoup moins onéreux que d’avoir le service de livraison intégré à l’entreprise », pointe le directeur. Pour le client, le service de livraison est facturé environ 2,50 €, mais il n’y a pas de limite pour le montant de la commande. « Si un client souhaite un pain au chocolat, nous pouvons lui apporter. » L’entreprise ambitionne de doubler son nombre de restaurants partenaires chaque semaine ainsi que son nombre de coursiers. « Prochainement une grande chaîne américaine devrait nous rejoindre et nous sommes toujours en quête de nouveaux coursiers, c’est pourquoi nous allons aussi travailler avec les missions locales et Pôle Emploi. »
Lydia De Abreu