Poitiers, à la rencontre de l’écosystème de l’esport

La première convention d’affaires dédiée à l’esport, Poitiers esports meetings, a connu un beau succès, vendredi 30  mars, en amont de la Gamers Assembly. « Nous souhaitons aller au-delà de cette manifestation, souligne Alain Claeys, président de Grand Poitiers. A travers l’esport de nouveaux champs vont s’ouvrir : le jeu et son impact sur l’acquisition de connaissances, le jeu et son impact sur la santé, le droit et les questions de propriété intellectuelle … Nous travaillons à la mise en réseau de ces acteurs pour avoir plus de synergies. En ayant une manifestation, de la recherche, des formations, de nouveaux usages vont se créer et ce mouvement va s’amplifier. C’est cette dynamique que nous soutenons par le biais également de cette première convention d’affaires. Nous sommes prêts avec vous, à développer cet écosystème. Progressivement, nous allons faire vivre la Gamers Assembly tout au long de l’année. » Pour les 89 participants, la moyenne était de sept rendez-vous (soit 624 rencontres générées) et la possibilité d’assister à quatre ateliers.

Le groupe G4F, basé à Angoulême et spécialisé dans la création de bande son pour notamment les jeux vidéos, était présent.

« Nous venons régulièrement à la Gamers Assembly pour avoir les réactions des joueurs sur nos créations, explique Vincent Percevault, dirigeant du groupe. Là, je cible plus des chaînes d’esport pour apporter du contenu à notre chaîne Youtube. »

Quelques tables plus loin, Yvane Abiven représente le cabinet d’avocats Simon Associés, basé à Paris. « Nous avons un département spécialisé sur la protection des données et les technologies de l’information, ainsi qu’une personne dédiée à l’accompagnement de joueurs professionnels de football. L’idée est d’accompagner les acteurs de ce secteur, entreprises comme managers d’équipes. C’est aussi une bonne occasion pour nous de voir comment le secteur se structure. » Dorian Forget, dirigeant du cabinet de conseils The Pawn va dans le même sens : « Cela permet de rencontrer des acteurs autres que Parisiens et d’avoir une vision d’ensemble de ce secteur qui se construit. »

Fondateur de l’application Beatme ou comment gagner de l’argent en étant fairplay, Stanley Boudu est venu rencontrer des éditeurs de jeux et des joueurs. « L’objectif est de faire connaître l’application aux joueurs, mais aussi de rencontrer l’écosystème de l’esport. La Gamers, c’est la référence en France, il faut y être. »

M. W.