Nicolas & Esthel Roos, a complementary couple

Do you speak English ? Yes ? No ? Don’t worry, Nicolas et Esthel Roos ont sûrement une solution pour vous ! Complice dans la vie de tous les jours et complémentaire au travail, le couple Roos est heureux de souffler les 10 premières bougies du petit centre de formation d’anglais de Poitiers devenu grand et rayonnant jusqu’à Bordeaux.

Leur désir était de travailler ensemble. Lui, était militaire dans l’infanterie marine ; elle, mère au foyer élevant 4  enfants. « Les postes les plus intéressants se faisaient rares et j’étais de moins en moins en adéquation avec le pourquoi de l’engagement », se rappelle Nicolas Roos. Profitant de la loi de dégagement des cadres, il pouvait bénéficier d’une aide pour la création ou reprise d’entreprise. Une idée qui a fait rapidement son chemin. « Il était évident qu’en sortant d’un milieu très hiérarchisé, je ne me voyais pas être salarié. La création, nous semblait trop compliquée, nous avions 4  enfants à nourrir, nous avons opté pour une reprise. » Après de multiples recherches, ils tombent sur une annonce coup de cœur et se disent que c’est leur projet. « Etant issu de l’armée, la seule compétence que je pouvais mettre en avant était la formation, idem pour Esthel qui avait envie d’enseigner l’esthétique, le Wall Street English correspondait à nos compétences, nous pouvions attaquer l’activité de suite et la développer. » « Ce fut comme un coup de cœur, ajoute Esthel Roos. Nous avons aimé le concept et son potentiel. » La négociation se fait rapidement, la passation en une semaine et en 2008 les voilà tous les deux à la tête d’un centre de formation d’anglais employant cinq personnes à Poitiers et Châtellerault.

A new life

Novices dans le métier, ils se découvrent de nouvelles passions. Lui, électron libéré est à l’affût de contrats en entrepris. Elle, plutôt réservée et ordonnée se révèle un engouement pour le commercial. Complémentaires et complices, tels leurs élèves, ils apprennent à devenir chefs d’entreprise.

Deux ans plus tard, la machine étant rodée, le couple décide de créer leur propre entité sur un territoire en demande, les Deux-Sèvres, à Niort. « Cela a été un vrai challenge, mais nous sommes fiers de notre 5e  bébé, c’est notre plus belle progression. » Lancés et convaincus par le modèle Wall Street English, ils rachètent en 2016 deux autres centres à Bordeaux et Mérignac. « Nicolas commençait à s’ennuyer et nous avions besoin d’une locomotive pour porter l’ensemble. » Aujourd’hui, le couple Roos emploie 56 salariés et réalise 3  M€ de chiffre d’affaires. Et si on leur demande de résumer leur 10 ans d’aventure, Nicolas Roos répond spontanément : « Supersoniques, j’ai l’impression que c’était hier ! »

Lydia De Abreu