Neuf nouvelles start-ups ont intégré La Rochelle Technopole (LRT) en octobre. Cela porte à 18 les jeunes pousses soutenues par cet organisme créé le 1er janvier dernier. Avec l’appui de la Nouvelle-Aquitaine et d’entités rochelaises (CCI, université, grandes écoles et des entreprises), la Communauté d’agglomération de La Rochelle (Cda) a créé LRT pour accompagner et sécuriser la croissance des start-up de son territoire.
De l’amorçage au développement
« La Rochelle Technopole est plus impactante encore que le dispositif Créatio, qui regroupe des pépinières et des hôtels d’entreprises. On accompagne une start-up de l’amorçage du projet au développement de la société », explique Gilles Loir-Mongazon. A 45 ans, le directeur de la nouvelle structure s’y connaît en conseil en gestion d’entreprises. Il a fait ça toute sa vie. Après des études d’administration publique et de gestion des PME, il a accompagné pendant deux ans des projets de développement en Guinée Bissau avec l’association France volontaire. De retour au pays, ce landais d’origine s’est spécialisé dans le conseil en création d’entreprises avant de rejoindre le dispositif Créatio de La Rochelle en 2006, et d’accéder voilà bientôt un an à la direction de cette nouvelle branche de la stratégie de développement économique de la Cda. Sept personnes participent à LRT et animent les 3 filières qui la composent : Nutrition-santé-agroalimentaire, éco-activités et digital-numérique-image.
Référentiel en 10 points
« On a construit un référentiel d’accompagnement en 10 points, détaille Gilles Loir-Mongazon. Avec ça, on s’engage, on dit comment et sur quoi on accompagne. Ça nous professionnalise par rapport au porteur de projet et ça apporte un crédit confiance pour le financeur. » Pour coller toujours au plus près des besoins des start-ups, un nouveau type d’appui vient d’apparaître, l’accompagnement flash, qui ne porte que sur quelques points du référentiel. La Rochelle Technopole assure aussi un travail d’animation en organisant des petits-déjeuners, des matinales et des Apéro-Inno. Prochainement, « un module d’accès au marché verra le jour », annonce le directeur. Comme ça, la structure accompagnera aussi le savoir faire vers le faire savoir.
O. G.