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Les céréales relancent le port de La Rochelle

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Les céréales relancent le port de La Rochelle

Quand l’agriculture va, tout va, aurait pu dire le président du Grand port de commerce de La Rochelle, Michel Puyrazat, au moment de présenter le bilan du trafic portuaire de l’année 2018. Avec 9 639 632 tonnes, celui-ci augmente de 12,5 %, par rapport à 2017 et atteint presque le record de 2015.

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Quand l’agriculture va, tout va, aurait pu dire le président du Grand port de commerce de La Rochelle, Michel Puyrazat, au moment de présenter le bilan du trafic portuaire de l’année 2018. Avec 9 639 632 tonnes, celui-ci augmente de 12,5 %, par rapport à 2017 et atteint presque le record de 2015. Ce spectaculaire bon en avant s’explique principalement par les bonnes récoltes 2017 et 2018, les grains représentants 41  % de l’activité totale avec près de 4 millions de tonnes, en hausse de 23  % par rapport à l’an dernier, alors même que la très mauvaise campagne de 2016 avait au contraire plombé les chiffres portuaires en 2016 et 2017. Avec ce 9,6 millions de tonnes, le port retrouve « une croissance conforme à la dynamique globale », a commenté Michel Puyrazat, sans compter que « les grèves à la SNCF ont eu un impact sur les céréales ».

Progression globale

Mais derrière les céréales, tous les autres produits importés (5,5 millions de tonnes) ou exportés (4,1 millions de tonnes) ont progressé. Les produits pétroliers ont augmenté de 11  % (2,8 millions de tonnes) et ont compté pour 30  % des échanges rochelais.

Les produits du BTP (sables, vracs industriels, 1,07 million de tonnes) comme les produits forestiers et papetiers (867 milles tonnes) se sont développés chacun de 14  %. Pour le bois, cela résulte de l’augmentation de 15  % du trafic de pâte à papier, qui fait de La  Rochelle « le second port européen d’importation », s’est félicité René Muratore, secrétaire générale de l’Union Maritime, qui regroupe les entreprises présentes sur la zone portuaires. Seule filière à baisser, les produits pour l’alimentation animale, « due à retard dans le temps », a justifié le nouveau président l’Union Maritime et directeur de l’Etablissement vraquier de l’Atlantique (Eva), Francis Grimaud. « Ce retard a créé une baisse de -62  % que l’on va rattraper cette année. » Mais la croissance du trafic d’engrais (+5  %), de conteneurs (+7,7  %) a gommé cette faiblesse. Autre point de satisfaction, les escales (29 haltes, 30 000 passagers), qui ont connu « une bonne année, même si elle n’est pas exceptionnelle », a estimé Michel Puyrazat.

Des investissements soutenus

Enfin, les entreprises du port ont investi 53 millions d’euros en 2018 pour construire un nouveau silo (32  M€ payés par le groupe Soufflet), un nouveau portique de débarquement financé par Bolloré ports (3 M€) et une nouvelle tour de manutention (8 M€) construite par le groupe Sica Atlantique. Sans compter la mise en service du centre de valorisation des déchets (5,7 M€) supporté par le port … En 2019, « les investissements seront bas », a prévenu Michel Puyrazat. Car l’année sera marqué par le renouvellement du conseil de surveillance et ce sera à cette nouvelle équipe de porter le projet port Horizon 2025. D’ici 5 ans, 80 millions d’euros devraient être investis par le port pour, notamment, aménager un nouveau terminal, relier deux terminaux et creuser les accès au port.

O. G.

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