Dix-huit start-ups régionales exposaient sur le stand de la Région Nouvelle-Aquitaine du 16 au 18 mai, à VivaTech à Paris, le salon de l’innovation et des start-ups. C’était l’occasion pour toutes de montrer leur savoir-faire et de défendre leur projet devant de futurs clients, investisseurs ou partenaires. « Ce type d’événement est une des briques pour aider les start-ups à se développer, indique Mathieu Hazouard, vice-président en charge du numérique. C’est leur donner de la visibilité pour approcher de futurs marchés, de potentiels investisseurs. C’est le salon où il faut être. Ce type d’événement est aussi l’occasion de structurer des filières comme la EdTech ou de mettre en lumière l’apport du numérique dans le sport. »
La Région a développé tout un programme à destination des start-ups (aide au conseil, au projet, à l’investissement, à l’amorçage, à l’acquisition de compétences ou encore à l’international). En 2018, 102 projets ont été soutenus directement par le conseil régional pour un montant de 8 M€. « Nous soutenons les start-ups à tous les stades de leur développement, explique Anne-Laure Bedu, conseillère régionale déléguée à l’innovation. Nous sommes là aussi pour accompagner la structuration des écosystèmes avec les nombreux partenaires. »
Des contacts à transformer
Ainsi, par exemple, sur le stand régional, Fabien Audat chargé de mission au SPN et Aloïs Gaborit, associé de Pixis, moteur de recherche des métiers basée à Poitiers, ont présenté la filière EdTech en région ou comment faciliter les relations pour construire le futur de l’éducation. « Tout cela se structure avec une charte, une vision, des valeurs communes …, relève Aloïs Gaborit. C’est intéressant et Poitiers a une carte à jouer. Sur le salon ensuite, nous avons eu des contacts positifs sur de potentiels partenaires à venir. »
C’est aussi une belle opportunité pour le Grand Dressing, service de location de vêtements pour hommes, basé à la Rochelle. « Nous cherchons des partenaires logistiques, des marques, de nouvelles solutions informatiques, des investisseurs, mais aussi de nouveaux profils à recruter, explique Maxime Pierre, l’un des associés. C’est varié et nous sommes plutôt contents de nos contacts. Cela permet de sortir des cercles que l’on connaît, de montrer nos atouts et de voir ce que les autres peuvent aussi nous apporter. »
M. W.
Plus de photos sur notre page Facebook.