Basée à Périgny, Prima Coating propose des peintures haut de gamme au monde professionnel, qui a saisi l’occasion.
Il n’a fallu qu’un an et demi à Prima Coating pour convaincre, qu’il s’agisse du bâtiment, de l’industrie en général ou du nautisme, de véhicules agricoles ou de travaux publics, de construction de silos, de machines outils ou de charpente. « Nous développons des produits techniques, des peintures, des vernis ou des laques de haute qualité qui ne nécessitent qu’une couche d’application et capables de tenir 20 ans », explique Patrick Pillet, co-fondateur de Prima Coating avec son compère Damien Bourasseau. Créée en février 2018, la jeune SAS compte déjà une cinquantaine de clients entre Nantes et Bordeaux, et un salarié.
Le tandem est bien rodé. L’un est les jambes, l’autre les mains. Avec 20 ans d’expérience comme commercial dans le secteur des peintures et vernis, Damien Bourasseau en est convaincu : « L’innovation vient du besoin du client. Nous avons une approche très pragmatique de leurs besoins spécifiques. » Et Patrick Pillet, ingénieur chimiste originaire de Royan, qui a conçu pendant dix ans des formules nouvelles de revêtement de façade, sait parfaitement y répondre.
Peintures intelligentes
S’emparant des nouvelles technologies qui arrivent sur le marché, les deux quadragénaires ont mis au point la gamme Prima Therm, mêlant une base de haute qualité associée à différents produits pour obtenir des propriétés particulières : résistance aux rayons UV, à l’air salin, capable de réfléchir les rayons du soleil, de sécher vite, d’être auto-nettoyante, d’absorber les formaldéhydes ou, mieux encore, de cicatriser ! « C’est ce qu’on appelle les peintures intelligentes, décrypte Patrick Pillet. Nous avons des idées très spécifiques pour innover. Mais nous avons aussi une gamme classique, même si nous rajoutons toujours quelque chose en plus pour une meilleure durabilité. »
Leur partenariat avec l’université de La Rochelle et la plateforme technologique du bâtiment durable, Tipee, porte ses fruits. Ils sont capables de produire la haute couture de la peinture d’aujourd’hui et de demain, tout en se fournissant au maximum en matières premières en France et en Europe. D’ailleurs lorsqu’on leur demande si un jour une peinture sera capable de produire de l’électricité, ils ne rient pas du tout. Ils disent juste : « C’est encore un peu tôt. » Reconnaissant, le Vendéen Damien Bourasseau salue l’assistance fournie par La Rochelle Technopole (qui accompagne la création d’entreprises) et « la dynamique porteuse que l’on a trouvée à La Rochelle. ça nous a beaucoup aidé. »
O. G.