Des bureaux et des logements pour l’îlot Du Gesclin

Le quartier de la gare à Poitiers est en pleine transformation. Quand le boulevard Jeanne d’Arc devient celui du Grand Cerf, en face de la place Du Gesclin, le site va être entièrement repensé pour accueillir des bureaux, des logements et une crèche.

« Nous aménageons un nouveau quartier de ville, explique le maire Alain Claeys. Il s’agit d’offrir des bureaux, des services publics, des logements, de requalifier l’espace public, de reconquérir la Boivre. Cette opération rentre dans la démarche Cœur de ville. Nous essayons de saisir toutes les opportunités foncières qui se présentent pour aller en ce sens. »

C’est le projet de Linkcity qui a été retenu. Si la ville et Grand Poitiers vendent une partie du site, Poitiers reste propriétaire de la parcelle qui longe la rivière. Ainsi, les Anciens combattants et la synagogue seront relogés dans les prochains mois. Tous les bâtiments seront déconstruits pour offrir un espace ouvert, repensé. Des bureaux seront construits pour environ 3 000 m2. Le maître mot sera la modularité avec des locations longue ou courte, des espaces mutualisés  … Une résidence jeunes actifs devrait voir le jour à proximité, soit une centaine de logements sur 2 400 m2.

« Elle pourra accueillir les usagers des bureaux, mais aussi des stagiaires, des jeunes actifs … », indique l’adjoint à l’urbanisme, Bernard Cornu. Enfin, une crèche privée Montessori sera mise en place, sur 300 m2, pour les usagers et les habitants du quartier. Un effort particulier a été fait sur le respect de l’environnement avec le choix des matériaux, une conception bio-climatique, le recours à la géothermie … Des liaisons seront créées pour accéder à la Boivre pour avoir une continuité et permettre la circulation des personnes, avec un espace public ouvert à tous. « Nous espérons que ce type de projet va donner envie à d’autres d’investir. Nous sommes en tout cas attentifs et réalisons une veille foncière sur le quartier, ne serait-ce que pour se coordonner, notamment sur les réseaux. »

M. W.