Les friches industrielles trouvent une seconde vie dans le Châtelleraudais.
Le départ de Coop Atlantique, en février 2018, de la zone industrielle du Camp de Saint Ustre à Ingrandes-sur-Vienne, a laissé inoccupé 20 hectares et 55 000 m2 de bâtiments. « Nous avons toujours eu cette sensibilité aux friches, notamment industrielles, souligne Jean-Pierre Abelin, président de Grand Châtellerault, en visite sur le site. C’est une véritable problématique qui donne une image négative d’une zone, avec une impression de déclin. Le plus important, c’est de s’emparer du sujet immédiatement, sinon elle risque de rester en l’état. » La collectivité s’est déjà mobilisée pour la site d’Isoroy, fermé en 2009. Acquis par la communauté de communes et ses partenaires pour un million d’euros, les 7 ha ont été dépollués, les bâtiments démolis pour finalement accueillir le maroquinier de luxe Arco et l’industriel Sotomet. C’est aussi le cas pour la friche New Fabris dont une partie a été acquise par le constructeur de panneaux solaires VMH Energies. « Et il reste encore de la capacité d’accueil. »
Le réemploi du Camp Saint-Ustre Sur le site de l’ancien camps militaire américain, la collectivité a su saisir les opportunités. « Il faut être réactif et mettre le espaces libérés au service de nouveaux projets. » DVTA trop à l’étroit à Oyré, cherchait un terrain où déménager. Ce spécialiste du transport automobile dispose désormais d’un terrain de 7 ha en bordure de la zone industrielle d’Ingrandes dont une partie est dédiée aux bureaux et à la maintenance-réparation des camions de transports et l’autre au stockage de plus de 2 500 véhicules en transit. « Il y a l’autoroute à proximité, la nationale, le rail … le tout sur l’axe Paris-Bordeaux. » Et face à une activité en croissance, le transporteur a encore besoin d’espace. Grand Châtellerault a ainsi acquis la friche de Coop Atlantique pour l’euro symbolique en septembre 2018 et en louera une partie (soit 8 ha) à DVTA, voisin du site (110 salariés). L’entreprise a pris en charge la démolition des entrepôts et la dépollution des sols, qui ont été réalisées en 2019. Sur ce nouveau terrain, DVTA pourra accueillir 4 000 véhicules dès juin. La société va également installer, comme sur son premier site de stockage, des ombrières munies de panneaux photovoltaïques, sur 8 ha pour une puissance de 10 MW. Sur la deuxième partie du terrain, il reste le désamiantage et la déconstruction de quatre bâtiments, en 2020, à la charge de la collectivité. Un centre de rénovation de voitures d’occasion (d’Emil Frey France, en lien avec son site en ligne autosphere.fr) pourrait s’y installer. « Les discussions sont presque abouties. L’accord est très avancé », estime le président. Une bonne nouvelle et une centaine d’emplois en plus pour DVTA qui devrait assurer le transport et la manipulation des véhicules pour le compte du distributeur automobile.
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