L’éco-pâturage devient concret avec le Champ des possibles

Après plusieurs années dans le secteur culturel à Poitiers, Maud Regnier a décidé de changer de voie et de s’intéresser à l’aménagement paysager. En lançant son activité d’éco-pâturage, elle souhaite faciliter l’entretien écologique des espaces verts et des jardins des entreprises, administrations et collectivités.

En février, le campus universitaire de Poitiers va accueillir de nouveaux pensionnaires. Quatre moutons des Landes de Bretagne vont être installés le long de la rue Raoul Follereau sur près d’un ha. Ils vont ainsi participer à l’entretien des espaces verts. 

Cette idée, c’est celle de Maud Regnier. Après 12 ans dans le secteur culturel, la Poitevine a décidé de bifurquer dans l’aménagement paysager. Il y a trois ans, elle reprend des études et passe un BTS de paysagiste à l’école supérieure d’agriculture d’Angers avec l’objectif de créer et d’entretenir des jardins. A sa sortie, elle travaille dans des pépinières et chez des paysagistes. C’est en étant sur le terrain, à passer la tondeuse et s’occuper des massifs que l’idée de sa future entreprise commence à germer. « La gestion différenciée des espaces verts, c’est choisir de réaliser le bon entretien au bon moment. Il s’agit d’intervenir à des degrés différents avec un ensemble de solutions. Et c’est bien la diversité des méthodes d’entretien qui permet une richesse faunistique et floristique. L’éco-pâturage s’intègre à ces réponses. » Elle souhaite ainsi proposer une solution locale, en proximité, écologique mêlant agriculture, préservation de la nature et des paysages. 

Promouvoir un mode d’entretien durable

L’idée grandit, entourée par ses amis et sa famille, l’entrepreneure est aussi accompagnée par Capée pour la partie business plan, montage des dossiers, plan d’investissements … 

Retrouvez la suite de l’article dans le n°5 du 30 janvier 2020.