La première pierre de l’Ecole 42 au 49/51 boulevard Besson Bey à Angoulême vient d’être posée. Ainsi, la joie se lisait sur les visages, notamment celui de Sophie Viger, directrice générale de l’établissement.
Fondé à l’initiative de Xavier Niel, fondateur et actionnaire de Free, l’homme d’affaires voulait ainsi contrer la pénurie de développeurs informatiques. C’est la concrétisation de la 3e école française après Paris et Lyon et la 28e au niveau européen et international (Brésil, Colombie, Russie, Ukraine, Japon, Maroc, Belgique, Finlande, pays-Bas, Espagne …). C’est la première au cœur d’une ville moyenne. « Les équipes de l’Ecole 42 ont été sensibles aux atouts de l’écosystème image local animé par Magelis, indique François Bonneau, président de la Charente. Nous avons su réunir l’ensemble des acteurs locaux qui se sont mobilisés immédiatement sur ce projet. »
En quelques mois, un programme de construction a été établi pour répondre aux attentes de 42. Le Pôle Image Magelis est propriétaire de ce bâtiment de plus de 1 300 m2, en bordure de Charente, à 5 minutes de la gare et des autres écoles du campus. Les travaux ont déjà démarré pour une livraison du site prévue début 2021 et un coût de 3,03 millions d’euros HT. Le désamiantage et la destruction de certains bâtiments ont eu lieu. La phase de construction et de réhabilitation a pu commencer (renforcement des fondations, couverture, isolation, cloisonnement des espaces, révision de l’électricité, des canalisations, peintures …).
L’établissement met à disposition de ces étudiants les meilleurs infrastructures. L’aménagement des espaces intérieurs, notamment ceux dédiés à la formation, nécessite un mobilier et un équipement informatique spécifiques, soit près de 700 000 euros, investissement réalisé par la Région Nouvelle-Aquitaine. Le fonctionnement sera assuré par le Département de la Charente, l’agglomération et la Région.
Avec une livraison du bâtiment en début d’année 2021, la première session de sélection (la Piscine) est prévue pour juillet 2021.
Retrouvez la suite de l’article dans le n°7 du 13 février 2020.