Le salon de l’agriculture à Paris est aussi un moment de rencontre entre les représentants politiques et le monde agricole. Mercredi 26 février, Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine est ainsi allé à la rencontre des agriculteurs.
Face aux éleveurs de la race Parthenaise, il a posé la question du projet de Maison de la Parthenaise, la Région étant sollicitée pour son financement. « La situation a l’air compliquée avec les élus, a t-il relevé. Mais ce doit être avant tout pour les éleveurs. Si vous voulez, je reprend le dossier et je mets tout le monde autour de la table. Il faut que ce projet reste au service de la race parthenaise. » Les éleveurs présents étaient plutôt satisfaits de cette déclaration. « Le projet doit se faire dans le berceau de la race, maintenant il faut agir, il a compris. » « Le but est avant tout de valoriser la race Parthenaise de l’élevage à la transformation, souligne le conseiller régional du Mellois Guy Moreau. Il faut que dans ce projet le sens prenne le dessus et ne soit pas parasité par d’autres destinations. Les éleveurs en ont besoin, maintenant il y a la volonté de rediscuter. »
Autre projet qu’Alain Rousset aimerait voir émerger, il a exprimé sa volonté de créer une école vétérinaire en Nouvelle-Aquitaine, potentiellement sur Limoges. « Nous sommes la première région agricole de France, mais il n’y a aucune école vétérinaire sur notre territoire, or nous manquons de praticiens. Pour les mêmes raisons que dans la médecine humaine (solitude, horaires …), les vétérinaires ne s’installent plus en milieu rural et délaissent les animaux de la ferme. Il faut voir ce que nous pouvons faire sur les formations. » Un comité de travail va être constitué, le ministère a été informé.
Accompagner vers l’agroécologie
Plus largement, la Région engagée dans Néo Terra, souhaite accélérer la transition agroécologique. « Cette action de la Région a été co-construite avec les acteurs agricoles, mais aussi le monde scientifique sur les aspects environnementaux. Face à la crise agricole, nous ne pouvons pas régler les problèmes d’aujourd’hui avec les remèdes d’hier, il faut des innovations de rupture. Mais il également nécessaire d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques agronomiques. Ils prennent des risques et nous devons les soutenir dans ce basculement. »
Retrouvez la suite de l’article dans le n°9 du 28 février 2020.