Les deux acteurs ont saisi l’opportunité du départ de la Coop Atlantique pour la transformer en partenariat et créer une nouvelle activité. Rachetée par Grand Châtellerault, la friche de la zone de Saint-Ustre a été dépolluée (370 000 €), les bâtiments restant désamiantés et déconstruits (320 000 €). Une partie (8 ha) sera occupée par DVTA et sur le deuxième espace s’implantera la première usine de reconditionnement de véhicules d’occasion d’Emil Frey France. C’est un investissement de 12,5 millions d’euros pour ce dernier (5 M€ pour le bâtiment et les machines dont 120 000 € de l’agglomération, 1 M€ pour les logiciels et 6,5 M€ de masse salariale). « C’est le premier centre de ce type que nous montons », souligne Emmanuel Lemoine, directeur des ressources humaines du groupe de distribution automobile. L’objectif est de générer plus de ventes en concessions et sur le site autosphere.fr. « Le reconditionnement en concessions restera, mais c’est aussi libérer du temps à nos collaborateurs pour assurer de meilleurs délais de réparation en mécanique, en carrosserie … Le délai, c’est de la perte de chiffre d’affaires et nous pensons qu’avec ce système, nous pouvons faire mieux. » « Nous sommes dans une société de l’immédiateté, rajoute Céline Heude, chargée du projet CRVO à Emil Frey France. Les clients veulent pouvoir repartir dans les meilleurs délais avec leur automobile. » L’usine doit permettre cela. Transportés par DVTA (spécialiste du transport de véhicules et de logistique automobile), les voitures arriveront des concessions voisines (dans un rayon de 200 km) et seront reconditionnées. Lavé, expertisé, passé à l’atelier (mécanique, carrosserie, peinture …), contrôlé, préparé, pris en photo … chaque véhicule suivra un circuit précis avant de repartir vers un nouveau propriétaire.
Trouver des candidats
Pour toutes ces opérations, Emil Frey France a besoin de recruter 110 salariés pour une usine à pleine capacité. Le centre pourrait ainsi gérer jusqu’à 30 000 véhicules par an. De son côté, DVTA souhaite créer une quarantaine de postes.
Retrouvez la suite de l’article dans le n°10 du 06 mars 2020.