La chambre de métiers et de l’artisanat, la chambre de l’agriculture et la chambre de commerce et de l’industrie des Deux-Sèvres, avec le soutien du Département des Deux-Sèvres et des intercommunalités, lancent la plateforme “Ma ville mon shopping”.
Cet outil s’adresse aux commerçants, artisans et agriculteurs qui n’ont pas de site de e-commerce. En souscrivant à la plateforme, ils pourront proposer leurs produits et services sur internet et accéder au paiement en ligne, à la réservation de produit, à la livraison à domicile … « A travers cette plateforme, les entrepreneurs pourront réfléchir et développer d’autres moyens de vendre. Pendant le confinement, ils ont pu voir combien ces services étaient plébiscités. Les consommateurs sont habitués à avoir à disposition ces services. Là, via le site, nous en donnons la possibilité même aux plus petits établissements », explique Lyse Tristan, directrice de la communication de la CCI 79.
Pour proposer des produits, les grandes plateformes de ventes en ligne demandent aux entreprises un abonnement et une commission pour chaque vente. Les partenaires deux-sévriens ont décidé de prendre à leur charge ce coût pour inciter le commerce, l’artisanat et l’agriculture à s’emparer de cet outil. Ainsi, les ressortissants n’auront pas d’abonnement à payer et la commission (si l’intercommunalité de résidence participe) sera à un taux réduit de 5 %. « C’est un investissement mesuré et accompagné pour l’entrepreneur. »
Soutenir les commerces de proximité
« Les entrepreneurs ont déjà de nombreuses contraintes à prendre en compte pour exercer leur activité. Avec cette plateforme, nous leur offrons une autre possibilité. Pendant la période de confinement, beaucoup ont vu l’intérêt des outils digitaux. Nous sommes là pour accélérer le mouvement. Ce sont des comportements de consommation qui se généralisent, le mouvement était déjà enclenché, il faut l’accélérer. Et tous les commerces doivent pouvoir le faire. »
Depuis plusieurs années, la CCI des Deux-Sèvres incite les commerçants à cette digitalisation, à avoir une boutique “phygital” soit un point de vente physique qui a intégré les données et méthodes du monde digital, grâce à des campagnes de communication, des formations … L’expérimentation avait d’ailleurs commencé avec les commerçants du centre-ville de Bressuire. Elle est désormais ouverte à tout le département. Avec cet outil, l’entrepreneur peut s’emparer de ce canal pour tester les services, mettre en place des fiches produit, imaginer de nouveaux services … Sur la plateforme, le consommateur renseigne son code postal et tous les services à proximité s’affichent. « C’est aussi le moyen de découvrir ce qu’il existe à côté de chez soi. »
Tous les détails sur le site de la CCI des Deux-Sèvres.