Le Chapeau rouge retrouve des couleurs

Après six mois de fermeture, l’hôtel-restaurant le Chapeau rouge à Lusignan retrouve des couleurs. Stéphane et Catherine Fumaz sont les nouveaux propriétaires.

Cette vieille bâtisse de 1643, ancien relais de poste, gagne une nouvelle jeunesse. « Depuis trois ans, nous avons une maison en bordure des Deux-Sèvres entre Thouars et Loudun, mais nous travaillions toujours sur Paris, explique Catherine Fumaz. Après plusieurs années à la capitale, nous avons décidé de chercher un endroit à nous, tout en se rapprochant d’ici. Nous avons été attiré par le cadre de vie, la tranquillité et le soleil ! »

Simplicité et plaisir

Stéphane Fumaz a fait ses armes en Haute-Savoie, et notamment chez le chef Marc Veyrat. Il est ensuite monté sur Paris pour le Dôme ou le pavillon Ledoyen avec Frédéric Anton. Gérant depuis huit ans de leur propre restaurant, le couple en arrivant à Lusignan souhaite continuer à proposer des plats simples, mais goûteux. « Nous voulions sortir d’un univers certes étoilé, mais guindé pour présenter une bonne cuisine. » Le couple essaye de travailler avec les producteurs locaux (viande, fromage). Petit à petit, il les intègre à leurs fournisseurs. La carte devrait évoluer tous les 2 à 3 mois, la formule change par contre tous les jours, en fonction des arrivages.

Le restaurant dispose de deux salles de 15 et 20 places, ainsi que d’une terrasse d’une vingtaine de couverts. En blanc et marron clair, les salles refaites offrent un cadre simple avec pour la décoration une touche de féerie. « Nous sommes à Lusignan, cité médiévale. Je voulais plonger les gens dans un monde de contes et légendes, dans le rêve. »

Si la partir restauration a ouvert début mai, il a fallu attendre un mois de plus pour la partie hôtel. « C’est une nouvelle situation pour moi, même si la restauration est déjà un métier de commerce où il faut s’adapter, comprendre les demandes du client. »

Retrouvez la suite de cet article dans votre hebdomadaire régional d’informations économiques Info-éco n°31 du 1er août 2014.