A Vouneuil-sous-Biard, le projet de collège se dévoile

Le projet architectural du 35e collège de la Vienne a été dévoilé. Situé à Vouneuil-sous-Biard, avant la Jarrie et juste après la zone Actiparc, l’établissement sera sur un terrain de 3 ha, bordant la RD12. Ces 8 300 m2 pour 800 élèves nécessiteront 20 millions d’euros d’investissement. Les bâtiments abriteront notamment des bureaux, des classes (dont des salles spéciales de musique et d’arts plastiques), la section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), un CDI, un foyer des élèves, la cantine, mais aussi des équipements sportifs et deux logements de fonction. « Nous sommes dans un milieu fortement végétalisé, nous avons voulu préserver cet environnement naturel. Le bâtiment a par exemple seulement un étage pour mieux être inclus dans le paysage, explique Franck Fauquembergue, directeur de l’éducation au sein du conseil départemental. Il y a une vraie ambition environnementale pour ce bâtiment. Dans sa construction et son exploitation, nous visons l’efficacité énergétique grâce au recours aux énergies renouvelables (chaudière bois, installation photovoltaïque pour une auto-consommation, récupération des eaux pluviales …), aux matériaux utilisés, à la disposition même des bâtiments (atrium, brise-soleil, lumière naturelle …), aux espaces verts ou encore aux pratiques (jardin, compostage, tri des déchets …). » Les équipements sportifs bénéficieront d’une entrée séparée permettant un accès par les clubs, associations et particuliers.

Le président du département de la Vienne, Bruno Belin a rappelé la nécessité de cet établissement. « Oui, ce dossier est à marche forcée, car il est urgent d’agir. Depuis plusieurs mandats, des mètres carrés supplémentaires sont évoqués sur Grand Poitiers. Nous nous sommes engagés sur la rénovation du collège Henri IV, mais avec les 4 ans de chantier, c’était une génération de collégiens qui auraient subi ces désagréments. La solution d’un 35e établissement a alors fait sens. Après sa construction et sa livraison en 2021, la révision de la sectorisation et la libération d’Henri IV permettront d’entamer ce chantier de réhabilitation pour une fin en 2024. »

Il est également revenu sur le nom du futur collège. « J’avais dès le départ proposé le nom de René Monory, cela me semblait évident et fort. » Sa fille a d’abord répondu positivement à cette requête, mais la semaine dernière, elle a indiqué ne plus vouloir que le nom de son père soit associé au projet, trouvant qu’il manquait d’ambition. « Personnellement, je suis très triste, a déclaré ému Bruno Belin. J’ai travaillé avec lui, je sais ses combats, sa vision et j’ai loupé ce dossier. » Une concertation pour choisir le nom sera donc lancée.

M. W.