Parmi les interlocuteurs des entreprises : la communauté urbaine, désormais en charge du développement économique avec la Région. Dans l’exercice de cette compétence, Grand Poitiers mise sur l’accompagnement et l’accueil.
Alors que les dirigeants d’entreprises pouvaient se perdre dans le mille-feuilles administratif, le paysage est désormais plus clair. A partir du 1er janvier 2017, la communauté urbaine de Grand Poitiers partage avec la Nouvelle-Aquitaine la compétence du développement économique et, en arrière plan, les questions d’accompagnement, notamment par la mise à disposition du foncier ou de l’immobilier, mais aussi la recherche, le transfert de technologie nécessaire à l’accès aux nouveaux marchés. « Nous devrons être des facilitateurs de rencontres entre tous les partenaires économiques capables de soutenir le développement des entreprises », complète Jean-Marc Maréchal, directeur général adjoint en charge de l’attractivité et du développement économique. Preuve d’une vision globale il a aussi la charge de l’emploi, l’enseignement et la recherche, du tourisme et des relations européennes et internationales.
Favoriser l’innovation
L’innovation est au cœur des objectifs notamment à travers l’accueil de start-ups. « Les implantations industrielles sont plus compliquées. De ce côté, le développement se traduit par des extensions d’activités existantes », explique Jean-Marc Maréchal. A l’instar du Centre d’entreprises et d’innovation d’innovation, piloté par Grand Poitiers dans le cadre du projet de labellisation technopolitain, la pépinière d’entreprises est ainsi capable d’accueillir des start-ups, notamment dans le secteur du numérique. « L’environnement, notamment autour du Futuroscope, mais aussi notre proximité avec Paris, nous place dans une situation privilégiée. Il ne faut pas non plus oublier la présence de l’université et des laboratoires de recherche. Les start-ups arrivent par la pépinière d’entreprises, mais il y a un volume de locaux disponibles suffisant pour répondre à leurs attentes de développement. Nous devons aujourd’hui faire un état des lieux pour étudier un maillage du territoire cohérent. Il faut pouvoir se projeter sur une offre de qualité à 10 ans. »
M. N.