Ce nouveau nom de Cabanes Urbaines illustre le changement de destination de cette salle d’escalade, qui propose pourtant depuis plusieurs années déjà des services annexes, cours de yoga, accueil d’associations ou d’événements culturels … Soucieux depuis le début de diversifier leur offre, les fondateurs Mélanie Coyne et Benoît Lacroix veulent maintenant améliorer leur outil de travail, à savoir ce bâtiment ressemblant à un gymnase, qui était autrefois la Maison de l’étudiant et encore avant un chantier naval, comme l’a rappelé le maire Jean-François Fountaine.
De 1 200 à 3 000 m2
Un an et demi de travaux son prévus jusqu’en en avril ou mai 2022, pour un budget de 3,5 millions d’euros. Le bâtiment passera alors de 1 200 à 3 000 m2 et sera nettement plus éco-conçu. La toiture abritera 350 m2 de panneaux photovoltaïques et sera relevée pour développer un premier étage entièrement remodelé. Un mur d’escalade de 20 mètres de haut (contre 7 actuellement) prendra place à l’extérieur, à côté du “pôle agriculture urbaine” où les adhérents de l’association Cultive ton roof font déjà pousser des tomates et des choux.
Après transformation, Les cabanes urbaines comprendront un espace de travail partagé et une conciergerie (le « Bivouak ») plus grands, un espace bien-être (le Dôme) et un espace santé (le Refuge) où les “résidents” voir le médecin, se faire masser ou avoir rendez-vous avec un kiné, un ostéopathe, un naturopathe … Des espaces qui seront plus spacieux et mieux organisés.
Création et coopération
De nouvelles activités verront aussi le jour, comme un atelier d’auto-réparation de vélo ou la réception de paniers légumes.
Retrouvez la suite de cet article dans le n°37 d’Info-éco, du 11 septembre 2020.