Connect with us

Avec Artisan d’un jour, les élus ont mis la main à la pâte

artisan un jour

Actualité

Avec Artisan d’un jour, les élus ont mis la main à la pâte

A l’occasion des 90 ans des Chambres de métiers et de l’artisanat, le président de celle de la Vienne, Joël Godu, a souhaité revenir sur l’opération « Artisan d’un jour ». C’était également son dernier discours, en forme de bilan après 16 années de mandat de président.

artisan un jour

A l’occasion des 90 ans des Chambres de métiers et de l’artisanat, le président de celle de la Vienne, Joël Godu, a souhaité revenir sur l’opération « Artisan d’un jour ». C’était également son dernier discours, en forme de bilan après 16 années de mandat de président.

Les CMA ont été créées en 1925 par la Loi Courtier, celle de la Vienne a réellement pris forme en 1936. « Ces créations ont marqué une véritable avancée. C’était la première fois dans l’histoire française que les artisans de toutes les professions disposaient d’une instance de représentation unique. » Joël Godu a cité quelques dates phares : en 1937 les Chambres assurent la gestion de l’apprentissage, en 1971 elles obtiennent la création des CFA … « La Loi Royer en 1973 et la Loi Raffarin en 1996 ont permis de protéger efficacement notre savoir-faire artisanal et ses appellations. Grâce à ces lois, nous pouvons vivre de notre métier et afficher avec fierté le slogan l’artisanat, première entreprise de France. »

Joël Godu a souligné également les difficultés rencontrées pendant l’exercice de ses mandats. « A mon arrivée, la Chambre affichait un déficit financier de 500 000 €. Nous avons redressé la situation en à peine 2 ans, pour ensuite investir dans un nouveau siège, informatiser les services, définir les missions de chacun … Karine Desroses qui me succèdera dans quelques jours aura également beaucoup à faire avec une seule chambre régionale à Bordeaux pour tous nous représenter. »

Il a enfin cité les raisons de demeurer optimiste, pleinement illustrées par l’opération « Artisan d’un jour ». 21 élus parmi lesquels Véronique Massonneau, Yves Bouloux, Bruno Belin, Jérôme Neveux… ont endossé le tablier ou le bleu d’un artisan pour se prêter à l’exercice et s’initier au « tour de main ». « L’objectif était de montrer en quelques heures que chaque métier demande un apprentissage long et minutieux. Il faut de nombreuses années pour former un véritable professionnel reconnu. » Leurs prestations de boulanger, de pâtissier, de menuiser, maçon, coiffeur … ont été filmées et présentées. Côté élus, c’était également la satisfaction : « Cette d’opération a permis de mieux se connaître et de se comprendre, dans le dialogue et le partage des compétences. »

A. R.

Continue Reading

Plus dans Actualité

Populaire en ce moment

En haut