Les casernes du SDIS ont leurs architectes

Un pas de plus a été franchi vers la construction des deux nouvelles casernes pour les sapeurs-pompiers de Poitiers. Les deux futures projets ont été dévoilés.

Le conseil d’administration du service départemental d’incendie et de secours de la Vienne a choisi et présenté les deux projets d’architectes retenus. « C’est une étape importante pour les pompiers professionnels, les volontaires, ainsi que la population », a noté Marie-Jeanne Bellamy, présidente du conseil d’administration du SDIS. Les centres Pont-Achard (102 sapeurs-pompiers et 3 600 sorties par an) et Saint-Eloi (95 sapeurs-pompiers et 4 000 sorties par an) construits dans les années 60 et 80 ne répondaient plus aux normes et aux besoins actuels. La caserne de Pont-Achard sera délocalisée sur La Blaiserie, à deux pas de la piscine. La caserne de Saint-Eloi sera reconstruite sur son site historique. « Ces nouveaux bâtiments doivent permettre des départs en intervention conjuguant rapidité et sécurité, un espace suffisant pour les entraînements, une modularité des locaux, la prise en compte de la féminisation des effectifs, une réduction des frais d’entretien et l’intégration de la notion de développement durable. »

Le début des travaux devrait intervenir au deuxième semestre 2018. La réception du bâtiment de La Blaiserie se fera fin 2019 et pour celui de Saint-Eloi fin 2020. Sur ce dernier site, la nouvelle construction se fera en parallèle de l’activité.

« C’est un effort particulier que le Département fait », précise Marie-Jeanne Bellamy. Le coût global des deux projets s’élève à 11,27 M€, La Vienne s’engage à hauteur de 10 M€. La ville de Poitiers rétrocèdera la vente du terrain et des bâtiments de Pont-Achard (la caserne, ainsi que le gymnase et la piscine). « Ce sont des investissements lourds, mais indispensables pour la sécurité de nos concitoyens, a souligné Alain Claeys, le maire. Il y a eu de nombreuses études, il y avait un nécessité et des enjeux. Aujourd’hui, c’est une date importante pour les femmes et les hommes qui y travaillent. »

M. W.