Ouvert depuis novembre dans la Grand’Rue, dans la boutique atypique DWUL/LWUD, Janie Le Borgne propose à la fois, des objets de créateurs et des ateliers.
Des abat-jour en papier, des pin’s décalés, des cache-pots, des tote bags, du miel, des bavoirs, des caleçons, des nœuds papillon … il y a de nombreuses propositions en tissu ou en papier dans la boutique DWUL/LWUD ou pour la version longue : Do what you love / Love what you do. Au numéro 169 de la Grand’Rue, depuis novembre, Janie Le Borgne a investi les lieux avec ses créations, ainsi que celles d’autres créateurs.
Dans la suite des objets exposés, les créateurs proposent aussi des ateliers (dates à retrouver sur sa page Facebook). Ainsi, il est possible d’apprendre sur place à réaliser un luminaire en papier, un bandeau en crochet, une bouillotte sèche à base d’épeautre ou encore un collage. « La couture, le faire soi-même, c’est dans l’air du temps. »
Depuis trois ans, Janie Le Borgne mûrissait le projet d’ouvrir une boutique, fin 2018, elle s’est lancée. « Le commerce me plaît. Le fait d’être confrontée à d’autres, d’échanger, de mettre en avant des créations et des créateurs, j’aime ça. Et je trouvais intéressant d’avoir des ateliers, pour le côté transmission, s’accorder un temps à soi pour apprendre et créer. Finalement, c’est avant tout un lieu d’échanges ! » Des expositions, d’autres partenariats devraient se mettre en place au fil du temps, et notamment avec d’autres commerçants de la Grand’Rue.
« Je suis très contente de m’être installée dans cette rue, car il y a des commerces à fort caractère et pas de grandes enseignes. Je ne connaissais pas et je suis très bien tombée. Il y a une bonne dynamique qui se met en place. Cette rue est atypique et cela me correspond bien. Et le local me tient à cœur. »
Créer à sa manière
Après son bac, la jeune femme part en voyage aux Etats-Unis, puis à son retour intègre le réseau Biocoop. Après cinq ans dans le bio, un peu par hasard, elle entend parler d’une formation de costumière dans le Jura. Elle se dit pourquoi pas et obtient un diplôme de technicien des métiers du spectacle, en tant que costumière. A sa sortie de l’école, elle travaille un temps en Belgique. Puis pour retrouver sa sœur, metteure en scène sur Poitiers, déménage dans la région.
Pour avoir des bases sur la gestion et la création d’entreprise, elle a suivi une formation avec l’Adie (l’association pour le droit à l’initiative économique). « J’avais envie de monter quelque chose, d’essayer. C’est une formation très enrichissante, qui donne de bonnes bases. Il y a des caps à passer dans la création : de l’idée au projet, du projet à sa concrétisation et grâce à l’Adie, je me sens épaulée, soutenue. C’est très intéressant d’échanger avec les autres créateurs, de se créer un réseau. Créer une entreprise, c’est se remettre en cause en permanence. Il faut être prêt à s’adapter à tout, mais aussi s’autoriser à avoir des doutes et à essayer. C’est un risque, mais ce n’est pas non plus une montagne à franchir. Il faut tenter l’aventure et croire en son idée. » Autrement dit : Faites ce que vous aimez – Aimez ce que vous faites !
M. W.
A noter : Jeudi 21 mars, de 18h à 21h, se tiendra la fête des créateurs.
Facebook : Do what you love – Love what you do