Ecoscope / Bruno Belin : “ Être hors les murs ”

Carrière. Quelle est votre plus belle réussite professionnelle ?
Bruno Belin / La prochaine.

Conseil. Quels conseils donneriez-vous à un jeune élu ?
B. B. / De ne jamais baisser les bras, ne pas lâcher. C’est terriblement dur. J’ai été très affecté par ce qui est arrivé à Jean Germain, le maire de Tours, il a été broyé, peut-être dépassé. Pour évoluer dans la vie publique, il faut apprendre à être hors les murs, voir ce qui se passe ailleurs pour garder les pieds sur terre et la tête froide. Il faut un blindage à toute épreuve. C’est au comptoir de mon officine que je ressens la plus grande force, c’est un retour à la réalité.

Motivation. Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail ?
B. B. / Agir. Laisser faire ou ne pas apporter de réponse à une difficulté, ne me satisfait pas. Mais on ne réussit pas toujours.

Avenir. Quels sont les projets en cours ?
B B. / Réussir notre feuille de route ! L’aménagement numérique est capital, tout est numérique, l’économie, l’information, l’éducation, la santé, le tourisme, si nous ne sommes pas au rendez-vous nous aurons un train de retard. Le schéma routier est aussi important comme le plan jeunesse car un territoire ne se développe pas sans jeunes, notre richesse sont ceux qui viendront derrière nous. Il faut leur sortir le tapis rouge. Nous devons aussi être très attentifs à l’avenir de l’université de Poitiers.

Mots croisés. Pouvez-vous nous donner trois mots pour vous définir ?
B. B. / Je suis obstiné, humain et généreux.

Loisirs. Comment occupez-vous votre temps libre ?
B. B. /  Je travaille tout le temps, mais tous les soirs, j’écris 10 à 15 lignes et ça me permet de me poser la tête et de refroidir le moteur et après il faudra remettre ça en ordre. J’aime beaucoup l’histoire et je lis.

Propos recueillis par Lydia De Abreu S.