Unité, solidarité et partenariat, voilà les trois notions autour desquelles les actions de l’Etat se déclineront pour 2017 », précise Marie-Christine Dokhélar. La préfète de la Vienne a souhaité revenir sur les dossiers de 2016 et voir les priorités de 2017.
Au premier rang desquelles, il y a bien sûr l’emploi. Sur les dispositifs dédiés aux entreprises, les services travaillent avec les chambres consulaires et les réseaux d’aide pour une diffusion encore plus optimale. « Notre action est aussi de soutenir les projets territoriaux. » Elle a ainsi évoqué le tourisme et le logement social. Sur les projets d’installation d’éoliennes, la préfète a tenu à préciser : « Nous devons instruire tous les projets, quels qu’ils soient. Nous faisons un examen selon les règles de droit. Actuellement 24 dossiers sont en cours d’instruction et sur 67 dossiers déposés depuis 2006, 25 ont reçu une autorisation. » 2017 sera marqué par la tenue des scrutins électoraux, les 23 avril et 7 mai. Sur l’aspect solidarité, « l’Etat est au service des habitants, il ne laissera personne au bord de la route. » La préfète a évoqué, les jeunes en service civique, le plan grand froid, l’accueil des migrants, la lutte contre la délinquance, la sécurité routière, la lutte contre la violence faite aux femmes. Enfin, la préfète a mis en avant un « Etat partenaire ». « Avec la loi NOTRe, il y a la réorganisation interne, mais également l’accompagnement des collectivités et des élus dans cette réforme face à de nouvelles collectivités et de nouvelles compétences. Ce n’est pas forcément une action visible, mais elle nous mobilise. Le préfet du département a vraiment un rôle de proximité, de service. »
Cela passe aussi par le déploiement des maisons de services au public. Sept ouvertures ont eu lieu en 2016, trois conventions seront signées pour 2017. C’est aussi la signature de deux contrats de ruralité, avec Vienne et Gartempe et Grand Poitiers.
Il y a aussi une modernisation de l’action de l’Etat, avec un plan préfectures nouvelle génération. « L’accent est mis sur la gestion de crises, l’ingénierie territoriale : travailler avec les collectivités et les associations pour faire émerger les projets, la lutte contre la fraude documentaire et le conseil juridique avec le contrôle de légalité. Cela passe par plus de télé-procédures et de mutualisation, tout en intégrant de nouvelles technologies. »
M. W.