F. Hollande salue un fleuron de l’industrie

Depuis décembre, le président de la République François Hollande multiplie les déplacements. Pour les Deux-Sèvres, il a réservé sa visite à l’entreprise Zodiac Aero Electric, basée à Chauray, près de Niort. Le site emploie 700 personnes. Filiale du groupe Zodiac Aérospace, il est spécialisé dans la conception, la fabrication et l’installation de systèmes de gestion de la puissance électrique d’un avion, de panneaux de commandes de cockpit, des systèmes d’éclairage extérieur … Le site de production de Niort fabrique et assemble les cœurs électriques des avions et réalise des pièces de cockpit (et notamment des contacteurs). « Je connaissais les Deux-Sèvres, mais je n’y étais jamais venu en tant que président … il était temps. J’aurais pu visiter une grande mutuelle, une exploitation agricole, même si certaines souffrent, le Marais Poitevin, mais j’ai fait le choix d’un leader mondial. Même si dans les Deux-Sèvres, la valeur est plus à la discrétion, c’est aussi ce qui fait le charme de ce département. Cette entreprise donne à nos avions la capacité de voler. Chaque fois que je prends un avion, je sais maintenant qu’il y a un peu de Niort qui m’accompagne. Grâce à vous, nous empruntons des avions en toute sécurité et en toute confiance. Vous vérifiez, vous installez, vous n’avez pas le droit à la moindre erreur. Tous les avionneurs vous font confiance. C’est une très grande satisfaction et une fierté. »

Il a également salué les efforts de recherche et développement, d’innovation, d’investissement et de formation engagés par le groupe. Au terme d’un discours volontaire, avec plusieurs notes d’humour, il est allé serrer les mains des salariés du site et se prêter au jeu de quelques selfies. « C’est très agréable la visite d’un président, admet Olivier Zarrouati, président du directoire de Zodiac Aérospace. C’est la reconnaissance d’un développement, d’un travail, d’un succès. Nous sommes plutôt dans le savoir-faire que dans le faire-savoir et cela fait d’autant plus plaisir quand c’est le président lui-même qui reconnaît notre leadership et le dit. »

M. W.