Ceux qui l’ont vécu n’en reviennent toujours pas, la nouvelle attraction du Futuroscope offre une expérience immersive reversante grâce à une technologie unique en Europe. Voler comme un oiseau est la promesse tenue de l’Extraordinaire Voyage. Le cadeau de la maturité pour ses 30 printemps.
Elle porte merveilleusement bien son nom, l’attraction l’Extraordinaire Voyage du Futuroscope va sans aucun doute devenir la plus belle expérience du parc, un beau cadeau de technologie pour ses 30 ans.
Les voyages s’enchaînent et l’enthousiasme effervescent est papable dès la sortie. Le public est conquis, il en redemande encore ! Salomé est sous le charme, elle n’en revient pas. « J’ai vraiment volé comme un oiseau. Nous ne regardons pas l’image, nous sommes dedans, avec les odeurs qui viennent nous chatouiller le nez. C’est magique ! » Son amie Almodis partage ce sentiment. « J’ai un avis très positif pour cette première. Je n’ai pas eu mal aux yeux, pas besoin de lunettes encombrantes et je me suis laissée portée par l’image, le son et les odeurs, c’était génial ! Ce tour du monde est vraiment unique et sensationnel ! » Jean-Michel Brunet, gérant du parc Défi Planet’ à Dienné, a des étoiles plein les yeux. « C’est un voyage extraordinaire pour les trente ans du parc, c’est aussi ma plus belle expérience. Ma seule frustration est de devoir atterrir. »
N°2 ou 1 ?
Le président du directoire, Dominique Hummel veille au grain à la sortie de l’attraction. Face à ces premières réactions exaltantes, il ne cache pas sa satisfaction ! « La dernière attraction étant la meilleure, nous avons mis beaucoup d’ambitions pour la réussir et le résultat est là ! Elle a toutes ses chances pour être la n°2 de nos attractions. » Pour rappel, c’est un investissement de 12,5 millions d’euros pour le parc dont 3,5 M€ du conseil départemental de la Vienne. « C’est le plus important investissement de mon règne au Futuroscope », ironise Dominique Hummel.
La plate-forme de voyage, venue de Vancouver et commandée selon un prototype, propose une inclinaison à 90° pour 84 spectateurs et un écran torique de 600 m2 disposant d’une qualité d’image révolutionnaire à 6 K. « Nous sommes dans l’ultime de ce que peut proposer l’image immersive. Le Voyage Extraordinaire marque un cap, la fin d’une aventure pour le début d’une nouvelle sous d’autres formes. » Et oui, car après avoir réussi le pari de nous faire voler, Dominique Hummel souhaite nous faire téléporter d’ici 2020 ! Pour ses 30 ans, le parc s’offre le cadeau de la maturité. « Nous avons atteint la maturité technique, informatique et financière pour réaliser ce voyage. Il y a cinq ans, nous n’aurions pas pu. Du désert égyptien à Yellowstone, en passant par Dubaï et sa tour, l’image de synthèse procure un réalisme magique, le tout agrémenté d’odeurs et de sensations. »
Prêt pour le décollage !
Prêt à vivre un voyage unique tel que l’aurait rêvé Phileas, le héros de Jules Verne ? La compagnie aérienne SkyWorld du Futuroscope est prête pour lé départ. Le public est d’abord accueilli dans un hall de départ où l’absurde se confronte au merveilleux. Le commandant Franck Garrisson et son hôtesse Irène Delaunay dévoilent le programme du vol. Un transfert en aéro-navette et place à l’embarquement. Le public s’installe sur la plate-forme et c’est parti pour 4 minutes de voyage irréel dans le réel. Au départ du Futuroscope, l’engin vous propulse en Egypte, vous effleurez le sable chaud de Gizeh et les pyramides, puis soudainement vous vous retrouvez en haut d’une tour à Dubaï et vous rejoignez un groupe de base-jumpers qui plonge entre les gratte-ciel. Le vaisseau ralentit et vous vous retrouvez en Inde à côté d’éléphants et juste devant le Taj Mahal d’où se dégage des effluves de senteurs orientales, puis dans l’Himalaya où le vent frais vient vous chatouillé le nez et bouquet final, vous finissez par le grandiose parc de Yellowstone où vous vous faufilez entre les montgolfières avant de plonger dans la source d’eau chaude. L’Extraordinaire Voyage touche à sa fin, retour au Futuroscope, retour à la réalité. Oh que non, nous avons tous envie d’y retourner !
Lydia De Abreu