Le développement durable est maintenant une priorité pour les territoires. Grâce au financement de l’Etat, Grand Châtellerault a pu mettre en œuvre de nombreuses actions favorisant le respect de l’environnement.
Une aide précieuse de l’Etat
Lorsqu’un appel à projets à été lancé en 2015 par l’Etat pour aider financièrement les territoires à développer leurs actions en faveur des énergies renouvelables, Grand Châtellerault a répondu présent. Retenue parmi 212 territoires, l’agglomération a pu bénéficier d’une aide de 500 000 euros, complétée ensuite d’un avenant de 900 000 euros en 2016. Cette aide considérable a permis à Grand Châtellerault de lancer des projets qui n’auraient peut être pas vu le jour. C’est le cas de l’achat de 14 véhicules légers, des Nissan Leaf, mais aussi de 9 utilitaires Peugeot. Pour pouvoir recharger ces voitures, 5 bornes de recharges ont été mises en service à travers Châtellerault.
Une ombrière équipée de panneaux photovoltaïques a également été installée sur le parking du centre technique municipal. Elle permet d’alimenter le site en électricité, ce qui lui assure une autoconsommation.
Grâce à cette aide, Grand Châtellerault a mis à disposition des vélos électriques en libre service. La collectivité optimise aussi l’éclairage du centre aquatique, elle a contribué à l’installation d’une centrale solaire à Nonnes, elle a rénové thermiquement la salle omnisports de Châtellerault, et enfin elle a lancé un programme de recherche scientifique à la réserve du Pinail.
Une action à poursuivre
Les subventions de l’appel Territoire à énergie positive pour la croissance verte ont permis de donner une impulsion à Grand Châtellerault concernant la mobilité douce, mais aussi d’accentuer son effort énergétique. « Notre volonté est de consommer autrement, plus respectueusement. » Pour aller plus loin, le territoire rénove depuis 3 ans les pistes cyclables afin de permettre une meilleure circulation en vélo.Une rénovation énergétique de l’ancienne maison des Associations est en cours à Châtellerault, ainsi qu’une réflexion sur la consommation de l’électricité produite localement.
Chloé Crochu