Son nom est connu, mais lui est discret. Grégory Touzalin n’est pas de ceux qui côtoient les réseaux, ce qui l’anime, c’est le développement de son entreprise Villas et Demeures et il lui dédie sa vie pour le bonheur de ses clients.
Certaines convictions prennent du temps à se réaliser, d’autres sont une évidence. Grégory Touzalin avait 14 ans, lorsque son père Christian Touzalin a créé Villas et Demeures à Poitiers. « J’ai toujours voulu reprendre les rênes de l’entreprise familiale, je voulais la développer, la faire faire grandir. » Il oriente ses études vers le commercial et à 23 ans, il décroche son seul et unique contrat chez Villas et Demeures. « A 16 ans, je montais les armoires. A 18 ans, j’étais conseiller commercial. Après les cours, je quittais mes baskets pour me mettre en costard-cravate et partir en rendez-vous. Du conseil à la clé en main, la vente de maison est trépidante. On se lève et on se couche maison, c’est plus qu’un métier pour moi, c’est une véritable passion. » En 2008, Grégory Touzalin reprend les rênes du groupe et ses 30 salariés. « C’était une évidence pour moi. Je l’ai racheté comme tout autre professionnel. ça a été un gros endettement, mais je ne regrette rien. »
Maison Uno, une réponse à la crise
Alors que les marchés financiers s’écroulaient, Grégory Touzalin trouve une réponse à la crise en proposant un nouveau concept de maison individuelle économe en énergie et esthétique. Le succès est imminent, les maisons Uno se répandent en Poitou-Charentes et dans les départements voisins, depuis son lancement en 2009, 1 080 maisons ont été vendues. En parallèle, il développe Villas et Demeures de France et fait évoluer les systèmes constructifs notamment sur des terrains plus petits.
Pour s’inspirer, il s’accorde un peu de temps pour voyager. « Dernièrement, j’ai construit mon premier riad dans la Vienne, il faut prendre le temps de partir pour avoir des idées nouvelles. »
Aujourd’hui, le groupe compte 50 salariés et 13 agences réparties sur 7 départements. Présent dès 8 heures au siège social, il signe en moyenne 7 000 contrats par mois. Si on lui demande, quel est son rôle, il répond « psychologue ». « Mon rôle est de faire évoluer nos collaborateurs, je dois être à leur écoute et ensemble, nous créons des compétences pour nous faire grandir et répondre aux besoins du marché. » Et lorsqu’il arrive à décrocher les clés de ses maisons, il embraye sur les circuits automobiles. En 3 ans d’expérience, il devient champion de France de circuit. Le week-end dernier au Vigeant, il est arrivé 3e. « J’ai réalisé un rêve de gosse et désormais, j’observe mes deux garçons. »
Lydia De Abreu