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Hervé Thiébaut s’investit pour l’apprentissage

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Hervé Thiébaut s’investit pour l’apprentissage

Arrivé pour la rentrée, le directeur du Campus des métiers en Vienne s’attelle à construire et mettre en place la prochaine feuille de route de l’établissement.

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Arrivé pour la rentrée, le directeur du Campus des métiers en Vienne s’attelle à construire et mettre en place la prochaine feuille de route de l’établissement.

Arrivé en octobre dernier, Hervé Thiébaut est le directeur du Campus des métiers de la chambre de métiers et de l’artisanat de la Vienne. « C’est un métier très polyvalent, explique-t-il. Je m’occupe de questions très concrètes, mais aussi de projets d’investissements, je gère des aspects juridiques, pédagogiques, je fais de l’animation d’équipe  … C’est vraiment un poste aux activités très variées. Il faut apprécier cela, mais j’ai toujours aimé apprendre et j’apprends tous les jours. »

Originaire de la région parisienne, il y effectue ses études en droit, spécialisé en sciences politiques. Il réalise son doctorat en sociologie politique dans la Somme et côtoie un centre de formation des apprentis pour la première fois en 1993, à Amiens. Il est alors chargé de travaux dirigés à l’université, intervenant au Cnam et formateur au CFA. En 2002, il obtient son premier poste de directeur adjoint au CFA du Val-d’Oise, à Cergy-Pontoise. En 2005, il devient le nouveau directeur du CFA de Charente-Maritime, à La Rochelle. Il se rendra ensuite en Haute-Marne pour prendre la direction du CFA du BTP. Il fera un tour par le Bourget-du-Lac en Savoie avec pour mission de créer un centre de formations aux énergies renouvelables. En 2012, il rejoindra le CFA des Landes, à Mont-de-Marsan, également comme directeur. « J’ai eu l’opportunité de postuler pour la Vienne, cela me permettait de me rapprocher de la Charente-Maritime où réside mon épouse, mais pas seulement, précise Hervé Thiébaut. C’est un Campus intéressant, qui répond aux besoins des entreprises avec une variété de brevets techniques et de mentions complémentaires assez importante, cela n’est pas vrai dans tous les CFA qui favorisent plutôt les bac pro. Le positionnement de Poitiers est aussi intéressant avec son université, son emplacement géographique. »

Réorganiser et s’adapter

La période est également intéressante. Une nouvelle convention quinquennale est effective entre la Région Nouvelle-Aquitaine et la CMA de la Vienne. « C’est une période de renouvellement. A partir de cette feuille de route, nous devons élaborer notre projet d’établissement. C’est transcrire sur le terrain les orientations mises en place, redéfinir notre organisation, notre fonctionnement, mettre en place des indicateurs. » Les questions d’apprentissage et de formation professionnelle évoluent. « Il faut se réorganiser, tout en consolidant les fondamentaux. Le suivi par classe se transforme en accompagnement d’un parcours de formation d’un apprenti. Ce sont de nouvelles pratiques pédagogiques et une organisation différente à trouver. C’est donc un travail de concertation, d’échanges, de mobilisation du personnel pour moi. »

Il s’agit aussi de répondre à de nouveaux besoins en créant de nouvelles offres, tout en consolidant les effectifs (900 apprentis, une centaine de stagiaires et 75 administratifs dont les ¾ d’enseignants). « Et tout cela va se dérouler dans une période de travaux pour le Campus », pointe le directeur. En effet, le pôle alimentaire va être étendu et rénové. Les travaux devraient commencer dans les prochains mois et durer trois ans. Un deuxième bâtiment devrait également être remis à neuf ensuite.

Les CFA sont également de plus en plus en réseau. « Il y a 11 CFA gérés par les CMA en Nouvelle-Aquitaine. Nous sommes encouragés à échanger pour faire vivre cette dimension régionale. Nous nous ouvrons aussi de plus en plus à d’autres établissements, notamment vers les lycées ou les autres CFA. »

M. W.

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