Jean-François Villeret est en route vers la mobilité durable.
Alors que le Tour des véhicules électriques bat son plein en région, son fondateur et organisateur veut impulser le mouvement ici et ailleurs.
A l’instar des véhicules électriques dont il est devenu ambassadeur, Jean-François Villeret avance calmement et efficacement.
Après des études en lien avec l’économie, il a rapidement sauté le pas de la création d’entreprise avec son ami de fac, Eric Audran. Ils démarrent une activité en conseil marketing, puis naturellement la communication a pris le dessus et ils créent Blue Com en 1990.
Aujourd’hui, l’agence compte sept salariés et ne manque pas de clients. « Nous avons un taux de fidélisation assez élevé. Presque la moitié de nos clients nous accompagnent depuis le début. »
2010, le déclic
Curieux et surtout pas mouton, Jean-François Villeret aime les défis et ce qui sort de l’ordinaire. Souhaitant surfer sur la vague du développement durable, il propose à ses clients de « l’éco-communication ». « Avant de prêcher la bonne parole auprès de nos clients, nous avons instauré une façon de travailler plus en phase avec nos nouvelles convictions. Moins de papier, plus de légèreté et surtout plus de vernis sélectif … » En parallèle de son métier, Jean-François Villeret voue une passion particulière pour le sport automobile. Mais, pour être en symbiose avec son nouvel état d’esprit, il commence à s’intéresser aux véhicules électriques. En 2010, il participe au salon de la croissance verte et découvre le premier véhicule électrique régional, «l’éco-mobilité». Dans la foulée, la centrale EDF à Civaux incite ses salariés à participer au « Rallye Monte-Carlo énergies nouvelles » pour mieux s’approprier les nouveaux véhicules de la société. Jean-François Villeret les accompagne et c’est le déclic. « Je voulais organiser le même événement en région. Jean-François Macaire était également partant et en 2012, j’ai lancé le 1er Tour des véhicules électriques en partenariat avec la Région et EDF. On ne savait pas trop où l’on allait, la culture de l’électrique était loin d’être en marche, mais j’ai vraiment aimé conduire cette opération. » Fort de cette première expérience, il l’a renouvelée l’année suivante en Poitou-Charentes, mais aussi en Moselle, puis en Vendée. « Je connais et j’aime le véhicule électrique. On prend les choses différemment, on est plus zen. » La mobilité durable est devenue son leitmotiv et s’est tout naturellement qu’il s’est offert une Tesla pour l’accompagner dans ses nombreux projets en lien avec les véhicules électriques.
Lydia De Abreu
Toutes les infos sur le TVE : www.tour-vepoitoucharentes.com