Des discours d’officiels au milieu des vélos qui passent, La Rochelle est plus que jamais une ville dédiée à la petite reine.
Du pain béni pour le maire Jean-François Fountaine, qui venait inaugurer le village de l’éco-mobilité le 19 septembre. Installés sur le square Valin, sur le vieux port, des stands permettent toute cette semaine de calculer son empreinte écologique, réparer sa bicyclette, covoiturer et pour la communauté d’agglomération de promouvoir encore son nouveau plan de circulation et son réseau de transport local, Yélo. « Cette fermeture (du port à la circulation automobile, NDLR) est importante pour la ville apaisée que nous voulons, a de nouveau défendu l’édile. Elle facilite l’usage du vélo, de la marche et des transports en commun. Des gens nous reprochent que cela a créé un transfert de circulation ailleurs, mais ce n’est pas le but. Nous voulons faire changer les usages. »
Jean-Marc Soubeste, adjoint en charge des mobilités urbaines a tout de suite pris la roue du maire. « La ville apaisée a besoin de réussir la transition de l’espace public via la modification de la mobilité, qui doit devenir multiple. Pour cela nous favorisons, priorisons et sécurisons l’espace public pour les piétons et les vélos en centre ville, mais aussi dans les quartiers des Minimes, de Mireuil ou encore de La Pallice. »
S’il demeure toujours une réaction d’opposition d’une partie des Rochelais, particuliers et professionnels, certaines sociétés s’inscrivent dans cette politique. Ainsi 52 entreprises, collectivités ou services de l’État, ce qui représente 13 000 salariés, se sont engagés dans la 4e édition du défi Vélo entreprise. Cette semaine tout le monde va au travail en pédalant.
O. G.