Dispositif unique en France, la Vie la Santé est désormais ouverte sur le CHU de Poitiers. Véritable maison de la prévention, les 11 pièces de vie sont autant de lieux pour aborder les retentissements de la maladie et quelles solutions mettre en place pour que les patients et les aidants puissent mieux vivre au quotidien. « Ce lieu est un maillon dans la prévention, explique le Dr Virginie Migeot, responsable du service de santé publique au CHU de Poitiers. Adressés par leur médecin, la Vie la Santé s’adresse aux patients souffrant de maladies chroniques (cancer, diabète, maladie cardio-vasculaire …) et leurs aidants. Il y a des conséquences sur l’alimentation, la vie professionnelle, familiale. Cette maison permet d’aborder toutes ses thématiques pour mieux vivre avec sa maladie. Nous proposons de l’information, mais aussi des ateliers pour partager ses astuces et expérimenter. »
Salon, boudoir, salle de bains, chambre, cuisine, salle de jeu, bibliothèque, patio … chaque pièce a été pensée pour permettre l’échange autour par exemple de la relaxation pour mieux gérer son stress, cuisiner sans sel mais pas sans saveurs, bien mener son allaitement, l’aromathérapie, l’art-thérapie … Une trentaine de personnes vont intervenir sur les 700 m2 de la Vie la Santé. Les premiers patients seront accueillis dès le 3 décembre.
La maison comprend également un “Atelier”. « Des applications, des dispositifs médicaux et des objets connectés sont proposés pour mieux comprendre, suivre et aider le patient avec sa maladie. » Un bar à tablettes permet de tester des applications pour suivre son diabète, expliquer une maladie à un enfant … « L’idée est de construire un living lab où les entreprises et les patients pourraient se rencontrer pour tester de nouvelles solutions, discuter des usages. » Adossée à ces espaces, à l’arrière de la maison, une partie recherche est installée avec des bureaux, des laboratoires pour réaliser des prélèvements d’échantillons et des analyses. « Cela va permettre plus d’échanges avec le groupe de recherche sur la santé environnementale et les perturbateurs endocriniens. L’équipe travaille à caractériser l’exposition et comment la réduire. Ces études permettent de valider des actions de prévention efficaces, de développer la recherche en prévention. »
M. W.
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