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Le CES Las Vegas, booster d’activité

lux lingua kalank

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Le CES Las Vegas, booster d’activité

Du 8 au 11 janvier, quatre entreprises innovantes de la Vienne et des Charentes, emmenées par la Région et ses partenaires, ont participé au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le plus prestigieux des événements mondiaux dédiés aux nouvelles technologies et à l’innovation, lieu de toutes les opportunités.

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Du 8 au 11 janvier, 28 entreprises innovantes de Nouvelle-Aquitaine, emmenées par la Région et ses partenaires, ont participé au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le plus prestigieux des événements mondiaux dédiés aux nouvelles technologies et à l’innovation. Quatre start-ups de la Vienne et des Charentes étaient du voyage.

Lux Lingua et Kalank : « Une aventure humaine »

Pour sa première participation en tant qu’exposant à un salon, Lux Lingua n’a pas choisi la facilité. Jetée directement dans le grand bain du CES, la start-up est ravie de son expérience. Accompagnée de Kalank, les deux sociétés charantaises présentaient le Project STARS (Strategic augmented reality storytelling), une solution de promotion multilingue en réalité augmentée sur les réseaux sociaux. « Facebook a ouvert cette possibilité de la réalité augmentée sur sa plateforme il y a tout juste un an. Kalank a cette expertise, Lux Lingua celle de la création de contenus et de la stratégie de marque digitale, explique Aurélie Colin-Thévenet, co-dirigeante de la start-up. Nous voulions proposer cette nouvelle possibilité aux grands groupes avant qu’elle ne soit trop usitée. L’objectif de notre présence était triple : faire connaître notre technologie et la commercialiser, mettre en avant nos sociétés et gagner en visibilité, mais aussi prendre contact avec des investisseurs. Aujourd’hui, toutes les cases sont cochées. Nous avons eu des contacts avec des décideurs de grands comptes dès le premier jour. De nombreux visiteurs ont montré un intérêt fort pour notre solution. Cela nous a permis aussi d’avoir des retours de ceux qui vont acheter notre produit et d’affiner notre projet en nous ouvrant de nouvelles perspectives. » Les échanges ont été nombreux. « Nous avions d’abord pensé ce projet pour le domaine des vins et spiritueux, avec la possibilité de le décliner ensuite pour d’autres secteurs, relève Grégory Thévenet, co-dirigeant. Face aux retours, aux contacts pris, nous allons devoir le décliner dès à présent. Ça a été pour nous une surprise, qui va nous obliger à accélérer ! » A peine rentrées, les deux start-ups travaillent à structurer leur offre en créant une nouvelle société, à élargir l’équipe en interne et en externe, à construire leur produit plus finement. « Nous allons ensuite relancer les contacts pris et nous espérons bien voir se concrétiser ces opportunités. »

Une levée de fonds est envisagée et là encore des contacts positifs ont été acquis. « Au-delà du business, c’est aussi une aventure humaine, rajoute Aurélie Colin-Thévenet. Il y avait une bonne ambiance dans la délégation. Nous avons suivi des formations ensemble et sur place la solidarité a joué, pour un coup de main, pour un relais sur les réseaux sociaux, pour simplement partager un repas ou une discussion. Vis-à-vis aussi d’Adrien Carta (directeur technique de Kalank), ce voyage a démontré qu’il y avait une belle synergie entre nos deux sociétés. Même deux “petits” peuvent unir leurs forces et avec de l’énergie, de la motivation, il est possible d’aller loin. »

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Domalys confirme sa présence aux Etats-Unis

Parmi les start-ups présentes, Domalys, basée à Fontaine-le-Comte, avait hâte d’engranger de nouveaux contacts et de trouver de nouveaux distributeurs. Suite à sa première participation en 2018, la société avait peaufiné sa préparation. Deuxième atout, l’organisation du CES l’a récompensé d’un Innovation Awards dans la catégorie Smart Home pour sa lampe connectée Aladin. L’événement a été à la hauteur de leurs attentes. Contacts qualifiés, revendeurs attirés, investisseurs intéressés, les échanges ont été nombreux et fructueux. Après une première installation à Boston, l’équipement d’une maison de retraite pour vétérans de l’Armée américaine à Washington, l’entreprise compte bien transformer ces opportunités en marchés pour s’implanter durablement aux Etats-Unis.

ullo

Ullo : « Un coup de boost »

Dans la catégorie eSanté, la team Nouvelle-Aquitaine comptait également la présence d’Ullo, la start-up rochelaise associe sciences cognitives et numérique pour développer de nouvelles approches thérapeutiques. Au CES Las Vegas, elle présentait Inner Garden, son dispositif d’aide aux personnes présentant des troubles cognitifs sous la forme d’un bac à sable sensoriel et interactif (qui a par ailleurs reçu un Innovation Award dans la catégorie Tech for a better world). « Je souhaitais voir quelles étaient les opportunités de marché au niveau mondial. C’est aussi la possibilité de contacter des distributeurs sur place et de gagner en notoriété et en visibilité, en France et à l’international, indique Rémy Ramadour, fondateur et dirigeant d’Ullo. Le salon s’est très bien passé. Exposer au CES permet d’être identifié en France comme un acteur des nouvelles technologies. Le salon donne la possibilité de rencontrer des investisseurs, vis-à-vis desquels en France nous serions invisibles. J’ai récupéré des centaines de cartes. En tant que start-up, on pourrait s’y perdre, mais avec du travail, c’est aussi des opportunités fantastiques qui nous sont offertes. J’ai ainsi pu identifier un marché très porteur. Les Japonais ont montré un grand intérêt, dû à leur sensibilité au jardin miniature. C’est, du coup, le premier marché à l’export que nous allons cibler et prospecter. » Une fois le CES terminé, l’équipe d’Ullo a continué avec quelques entreprises de la délégation vers Boston. « Nous avons pu présenter notre solution à une convention, dont des équipes du MIT, et le Boston Children’s Hospital est intéressé. Boston est vraiment le bon endroit pour démarrer aux Etats-Unis quand on est une société du secteur de la santé. Nous avons notre place là-bas. » Ullo mène actuellement une levée de fonds de 600  000  euros et des contacts intéressants ont été noués. « Le CES est un sacré coup de boost pour nous ! Nous allons passer à la vitesse supérieure en 2019. »

Mathilde Wojylac

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