Pour sa deuxième participation au Salon de l’agriculture, le Poitou l’a joué collectif en rassemblant 24 exposants et 120 références de la marque sur un même stand. Entre ateliers découverte et gustatifs, le Poitou veut donner envie aux 650 000 visiteurs attendus.
Pour certains le Poitou c’est le chabichou, pour d’autres, c’est où ? Fruit de l’union entre les Départements des Deux-Sèvres et de la Vienne, le Poitou fait son show pour la 2e fois au salon international de l’agriculture à Paris. Réunis autour d’un stand collectif, le Poitou c’est 24 entreprises présentes et 120 références exposées jusqu’au 3 mars. « Nous avons lancé l’idée de créer la marque Poitou, il y a trois ans maintenant et nous sommes heureux de voir ce projet se concrétiser ainsi », se réjouit Bruno Belin, président du Département de la Vienne. Ce lundi, une délégation d’élus locaux s’est rendue au salon pour apporter son soutien à la filière agricole. « Nous sommes venus affirmer notre engagement envers la profession agricole dans sa globalité. Les éleveurs, les maraîchers, les viticulteurs … Nous sommes là pour eux. »
Donner envie de Poitou
Au-delà du Poitou gourmand, il y a la destination Poitou. Avec ses 650 000 visiteurs, le salon est une véritable vitrine pour le territoire. « Nous avons la volonté d’exister et de donner envie de Poitou. Le Futuroscope va bientôt rejoindre notre marque, il est un phare pour notre destination tourisme. » Aujourd’hui, la marque compte 200 adhérents, mais face à ce succès Bruno Belin partage son ambition : « En 2020, nous visons les 400 adhérents, producteurs, créateurs, entrepreneurs, collectivités … tous ceux qui contribuent au rayonnement de notre Poitou sont les bienvenus ! » Ce lundi, les visiteurs pouvaient goûter les douceurs sucrées de la biscuiterie Augereau, boire une bière, déguster de l’angélique en vinaigrette et découvrir cette plante avec Luc Maillard, un expert en la matière ! Ils ont pu aussi rencontrer et dessiner avec Luc Turlan ou bien essayer les bijoux de Rose-Marie, “Les Caprices de Marie”, ou ceux de Véronique pour “Il était une Rose”.
Le Poitou en Nouvelle-Aquitaine
Au-delà du stand collectif, d’autres entreprises comme les Tourteaux Jahan sont présents juste à côté. « Nous sommes intégrés au Poitou, mais comme nous venons depuis 39 ans, le stand collectif est trop petit pour nous, souligne Eric Royer. Ce salon est une magnifique vitrine pour nos produits comme notre territoire. »
Lydia De Abreu
Des retombées attendues
Les Charentes étaient également présentes, représentées par de nombreux producteurs de Cognac ou Pineau et la Maison Marthe de la Côtinière (17) qui participe pour la première fois. « Pour l’investissement financier que nous apportons, pour l’instant nous sommes un peu déçus de l’accueil, s’inquiète Simon Haye. Les visiteurs goûtent et apprécient nos rillettes peu grasses, mais peu achètent en réalité. » Pour Frédéric Augereau, le stand collectif Poitou a fait toute la différence : « Le partage des coûts et de la logistique sont vraiment un atout pour nous. Seuls, nous n’aurions pas pu participer. »