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Les Charentes, ensemble pour monter en gamme

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Les Charentes, ensemble pour monter en gamme

Un an après sa création, Charentes tourisme est en ordre de marche. L’agence de développement du tourisme qui lie les comités du tourisme de Charente et de Charente-Maritime, propose ses premières documentations à l’usage des professionnels.

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Un an après sa création, Charentes tourisme est en ordre de marche. L’agence de développement du tourisme qui lie les comités du tourisme de Charente et de Charente-Maritime, propose ses premières documentations à l’usage des professionnels.

Les deux départements regorgent d’attraits touristiques. La Charente-Maritime jouit de son littoral, de ses îles, du marais poitevin, de ses villes d’histoire et d’une foultitude de festivals. La Charente profite de son fleuve, ses forêts, ses châteaux et bien entendu, de l’aura internationale du cognac, qui fait tant défaut à son voisin. Pour autant, le second apparaît comme un poids plume en terme de nuitées, La Charente-Maritime disputant chaque année le titre honorifique de « Destination préférée des Français ». Les chiffres sont éloquents : 9,2 millions de nuitées pour la Charente-Maritime, 603 000 pour la Charente. Pourtant, personne ne remet en cause cette union. « Ce mariage est apparu naturel pour tout le monde », apprécie Jean-Hubert Lelièvre, président délégué de la nouvelle entité, conseiller départemental de Cognac et directeur de cabinet du maire et du président de l’Agglomération de Rochefort. Des fonctions dans les deux entités qui font dire au président du Département de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, que l’intéressé « a la double nationalité ».

« Choc des cultures »

Jean-Hubert Lelièvre a été à l’origine de cette fusion et ne le regrette pas. « Je savais que ça marcherait. J’ai voulu cette fusion car la Charente n’a pas confiance en ses atouts touristiques. Il fallait créer un choc des cultures. La Charente a une culture touristique faible, elle manque d’équipements d’accueil de qualité. Elle doit s’inspirer de ce qui se fait en Charente-Maritime, comme celle-ci a bénéficié du géocaching qui existait déjà en Charente. »

Cet exemple est appelé à se reproduire. Le site sportif du Chambon, à Eymouthiers (16), devrait ainsi s’ouvrir aux touristes en plus des scolaires. Le château de la Mercerie à Magnac-Lavalette (16) pourrait un jour proposer un jeu d’aventures comme le fait déjà le château de La Roche Courbon (17). Plus largement, « nous avons créé des zones de redynamisation touristiques pour y apporter plus de technicité, dévoile Jean-Hubert Lelièvre, autour de Ruffec, de Confolens et du sud Charente. Il faut garder l’authenticité des sites mais en montant en gamme ». Un partenariat a d’ailleurs été signé avec l’association des maires de Charente pour améliorer l’accueil des vacanciers. Pour lui, cela permettra d’anticiper les attentes en matière de tourisme. « Les gens veulent du naturel, de l’authentique et en même temps avoir le haut débit pour poster des photos ou des vidéos. »

« Installer Infiniment Charentes »

Pour l’élu Les Républicains, tout est encore à construire avant de penser à autre chose. Un autre chose qui pourrait être une fusion avec les comités du tourisme des Deux-Sèvres et de la Vienne, comme l’avait évoqué le président de Charentes Tourisme, Stéphane Villain, lors du lancement de la nouvelle entité. « Je le soutiendrai, annonce Jean-Hubert Lelièvre. Mais avant cela, il faut installer la marque Infiniment Charentes. »

Olivier Guérin

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