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Les créations d’Alix, « le fruit de la solidarité »

Portrait

Les créations d’Alix, « le fruit de la solidarité »

C’est dans une boutique discrète et charmante, comme ses propriétaires, que les créations d’Alix sont présentées. Dans un décors coloré et artisanal, les propriétaires nous expliquent leur parcours.

 

Désireuse de s'installer dans une rue "de promenade" plutôt qu'une rue " de passage ", Alix emménagera le 7 juillet au n°18, rue Gambetta

Désireuse de s’installer dans une rue « de promenade » plutôt qu’une rue  » de passage « , Alix emménagera le 7 juillet au n°18, rue Gambetta

C’est dans une boutique discrète et charmante, comme ses propriétaires, que les créations d’Alix sont présentées. Dans un décors coloré et artisanal, les propriétaires nous expliquent leur parcours.

Mère au foyer de deux enfants et passionnée de couture, c’est lors d’une discussion entre amis qu’Alix et son mari ( et associé ) décide d’ouvrir leur propre magasin de maroquinerie. Un panel de sacs, porte-monnaies et foulards sont entièrement fais main, du dessin à la confection. Le plus de ces commerçants : leurs employés sont personnes en difficultés.
Le but était de rémunérer des personnes en situation de précarité (chômeurs de longue date , plus de 50 ans… ) au départ durant périodes de fêtes, puis à l’année grâce à des petits CDI. Aujourd’hui, l’entreprise compte 4 personnes en tout.
L’idée ne vient pas d’eux, certes, mais cela n’a pas empêché leur engouement pour ce projet qu’ils ont voulu monter assez rapidement. En octobre 2012, leur première boutique a fait son apparition à la place de l’actuelle vitrine La Mandragore, puis sur le trottoir d’en face, toujours dans des locaux qui leurs ont été prêtés. C’est à leurs connaissances et à leur propre apport financier que ces entrepreneurs doivent le mérite d’être la seule entreprise sur Poitiers à proposer cette façon de travailler. Une fierté sur laquelle ils ne se reposent pas, bien au contraire, car ils ont encore un tas de projets à venir : exportation de leur boutique en dehors du département, mais pourquoi pas à l’international : « Nous n’écartons pas l’idée« , affirment-ils.

La genèse de l’atelier d’Alix, « une association complémentaire  »

Anciennement juriste, Eric Larue gère tout ce qui est du développement de l’entreprise. C’est sous le statut juridique d’auto-entrepreneur que le couple s’est lancé dans ce projet rare, bien qu’admirable. Quand à Alix, elle créé et découpe ses pièces, pour les envoyer ensuite aux employés afin qu’ils les cousent.
Mais le couple ne s’arrête pas là. Ils participent à des ventes solidaires auprès du CHU pour les enfants, et également par mécénat Chirurgie cardiaque à Paris.

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