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L’Europe investit 681 M€ en Poitou-Charentes
Soutien à l’emploi, à l’éclosion de projets, à l’accompagnement au développement … Pour la période 2014-2020, les fonds européens injectés sur le territoire ALPC représentent 2,5 milliards d’euros dont 681 M€ pour le Poitou-Charentes.
Pour la période 2014-2020, les fonds européens injectés sur le territoire Aquitaine-Limousin-Poitou Charentes représentent 2,5 milliards d’euros, soit une année du budget de cette nouvelle région. Ces sommes sont dédiées au soutien à l’emploi, à l’éclosion de projets, à l’accompagnement au développement …
« Ces fonds sont essentiels pour notre région, souligne Alain Rousset, président d’ALPC, lors du comité de suivi des fonds européens, qui se tenait à l’université de Poitiers, vendredi 13 mai. Ce sont de véritables leviers pour nos territoires. L’innovation est au cœur de la stratégie européenne que ce soit en matière de croissance des territoires, transition écologique, développement économique … Si nous n’innovons pas, nous reculerons, quelque soit le domaine : agriculture, industrie … » Poitou-Charentes bénéficie ainsi de 681 millions d’euros, répartis sur les 4 fonds (Feder, Fse, Feader et Feamp).
Un outil de stimulation
« Il faut que le drapeau de l’Europe soit visible, que tout le monde le sache. Nous sommes dans une période de contestation et nous devons valoriser ces actions. Si l’Europe ne participait pas, les projets ne pourraient pas aboutir, y compris dans les fermes. Ce n’est pas un droit de tirage, un mécanise d’assistance, mais bien un outil d’accompagnement, de stimulation, d’innovation. »
Chaque ancienne région a une enveloppe dédiée, mais un travail commun est réalisé. « Je préfère la convergence à l’assimilation. Nous travaillons à mieux articuler les actions et les équipes sur le terrain seront maintenues. Il faut rester au plus près des territoires pour animer, faire remonter les projets pour la mise en œuvre des fonds. Mon objectif est bien que la totalité des financements soient utilisés. Nous pourrons ainsi prétendre à la réserve de performance de 149 M€ en 2019. » Egidio Canciani, membre de la commission européenne est satisfait d’entendre cette position : « Avec les équipes qui restent en place, c’est plus de rapidité et d’efficacité. C’est une période de transition, de réorganisation. Ces fonds sont la traduction des priorités européennes, ils servent à des gens pour retrouver du travail, à des agriculteurs pour s’installer, à des chercheurs pour mener leurs études … »
M . W.
